Les contrôles à la frontière franco-allemande sont réactivés

Les policiers français et allemands contrôlent les automobilistes des deux côtés du pont de l'Europe entre Strasbourg et Kehl au lendemain des attentats à Paris qui ont fait au moins 120 morts. Des embouteillages sont à prévoir.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
François Hollande a "décidé le rétablissement immédiat des contrôles aux frontières", a indiqué l'Elysée et non "la fermeture" comme annoncé dans un premier temps par le président de la République vendredi soir après les attentats en série à Paris qui ont fait au moins 120 morts. avait annoncé vendredi soir la mobilisation de "1.500 militaires supplémentaires" et le renforcement des contrôles aux frontières.

Des bouchons à la frontière




Les policiers de la DDSP 67 sont arrivés vers 1h15 cette nuit sur le pont du Rhin. Ils ont installé des barrages filtrants dans le sens France Allemagne, dans le cadre de la COP 21 mais renforcé après les attentats. Les premiers vrais contrôles ont démarré vers 1h45, le temps que tout soit en place. Une quinzaine de policiers sont mobilisés côté français. La consigne : contrôler des véhicules considérés comme suspects ( vitres teintées, coffre à grosse contenance, identification des personnes difficiles). Il passe ici en moyenne un véhicule toutes les trois secondes, c'est donc impossible de tous les vérifier. 

Réaction des automobilistes







 

Le rétablissement des contrôles aux frontières avait en fait déjà été décidé et mis en oeuvre à compter de ce vendredi pour un mois, afin de sécuriser l'entrée sur le territoire dans le cadre de la conférence de Paris sur le climat (COP21), prévue du 30 novembre au 11 décembre, où 195 délégations officielles sont attendues.

Le président François Hollande avait annoncé dans sa première intervention depuis l'Elysée vendredi soir "la fermeture des frontières" pour "nous assurer que personne ne pourra rentrer pour commettre quelque acte que ce soit. Et en même temps que ceux qui auraient pu commettre les crimes qui sont hélas constatés puisse également être appréhendés, s'ils devaient sortir du territoire".

Le ministère des Affaires étrangères avait précisé par la suite qu'aux frontières terrestres "des contrôles sont effectués aux points de passages routiers, ferroviaires, maritimes et aéroportuaires". "Les aéroports continuent de fonctionner. Les liaisons aériennes et ferroviaires sont assurées", a-t-on ajouté au Quai d'Orsay. L'état d'urgence décrété vendredi par le chef de l'Etat permet aux autorités "d'interdire la circulation des personnes ou des véhicules", d'instituer "des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé" et d'interdire le séjour dans une zone géographique "à toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l'action des pouvoirs publics", selon la loi de 1955 qui l'a créé.

Outre le décret sur l'état d'urgence, le Conseil des ministres a adopté un second décret pour renforcer les mesures dans l'ensemble des communes d'Ile-de-France. "Ces dispositions permettent l'assignation à résidence de toute personne dont l'activité est dangereuse, la fermeture provisoire des salles de spectacles et des lieux de réunion, la remise des armes et la possibilité de procéder à des perquisitions administratives", a précisé l'Elysée.

L'allocution de François Hollande vendredi soir


DLTFTV_MAM_5699646

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information