Les hommages affluent du monde entier, car l'artiste alsacien Tomi Ungerer, décédé dans la nuit du 8 au 9 février 2019 à l'âge de 87 ans, était connu loin au-delà de nos frontières. Et très aimé.
Les hommages pour saluer la mémoire de Tomi Ungerer, décédé le 9 février à Cork, viennent de partout dans le monde. Petit tour d'horizon non-exhaustif des médias, institutions et personnalités en France et dans le monde.Les musées de Strasbourg
#RIP Tomi Ungerer merci pour cette œuvre que tu laisses...
— MuseesdeStrasbourg (@strasmusees) February 11, 2019
Nos pensées vont à sa famille, ses proches, aux illustrateurs et à tous ceux qu'il a touchés avec ses dessins, son oeuvre, ses mots, ses engagements politiques, son humanisme, sa liberté... pic.twitter.com/oUXo5nCZKn
Le festival d'Annecy
Le festival rappelle que l'adaptation des Trois Brigands avait reçu le prix du public en 2008.#annecyfestival rend hommage à Tomi Ungerer, décédé à l'âge de 87 ans. Auteur français d'ouvrages pour la #jeunesse ('Jean de la Lune'), il est à l'origine du livre 'Les Trois Brigands' dont l'adaptation animée a reçu le #PrixduPublic à #Annecy en 2008. https://t.co/iOnqIFMALN
— Annecy Festival (@annecyfestival) February 11, 2019
Le Monde
Le quotidien du soir commence son hommage par des propos que l'artiste a tenu sur la mort, lors d'un entretien en 2016."La mort est un incident comme les autres. Je la vois comme un contrôleur des douanes : on doit passer devant elle sans savoir ce qui nous attend de l’autre côté. Qui sait, ce sera peut-être un énorme arc-en-ciel ! C’est quand même formidable de ne pas savoir où on va, non?"
RFI
Radio France International rappelle qu'il a reçu l'équivalent d'un petit Nobel: "Lauréat du prix Hans Christian Andersen considéré comme le petit Nobel de littérature pour l'ensemble de son œuvre, le dessinateur a mené une carrière internationale dans l'art graphique depuis 1957."
France Inter
Vous pouvez découvrir ou réécouter sa voix sur France Inter . L'auteur de contes y parle du respect qu'il faut avoir pour les enfants.
"Il faut traiter les enfants en égaux. Il faut leur montrer que ce monde est tout à fait imparfait"
— France Inter (@franceinter) 9 février 2019
C'était il y a un an, Tomi Ungerer etait au micro d'@ATrapenard https://t.co/vJbGWJzRJf pic.twitter.com/AIENXy1i9A
France Culture
La radio évoque "l'oeuvre protéiforme d'Ungerer". Une oeuvre riche de 30.000 à 40.000 dessins, qui s'est déployée dans les domaines de la littérature d'enfance et de jeunesse, de la publicité ou encore de l'érotisme.Tomi Ungerer, mort cette nuit, considérait que les enfants étaient intelligents et les adultes étaient libres : il laisse une oeuvre protéiforme, de la littérature jeunesse à l'érotisme et à la politique. https://t.co/7mFGR7z8fq pic.twitter.com/kniPxk3tUK
— France Culture (@franceculture) 9 février 2019
En 1981, il s'entretenait avec un des meilleurs connaisseurs de son œuvre : Julien, 10 ans
L'auteur et dessinateur #TomiUngerer, père des "Trois Brigands", est mort. En 1981, il s'entretenait avec un des meilleurs connaisseurs de son œuvre : Julien, 10 ans. pic.twitter.com/sIoEcNFa3d
— France Culture (@franceculture) 9 février 2019
Les Inrockuptibles
Le journal parle d'un homme "libre jusqu'au bout". Tomi Ungerer, libre jusqu'au bout
— les inrocks (@lesinrocks) February 11, 2019
https://t.co/BoxSdqV1mt par @VinceBrunner pic.twitter.com/mGWKnfwepS
Télérama
L'hebdo republie le dernier entretien que leur avait accordé le dessinateur en 2017, dans lequel Ungerer estime ne "pas penser être pervers, mais subversif". Mort de Tomi Ungerer, auteur des “Trois Brigands” : “Je ne pense pas être pervers, mais subversif” https://t.co/IdBnW26gdO pic.twitter.com/tf2h4R8OdX
— Télérama (@Telerama) 9 février 2019
Der Spiegel
En Allemagne, Der Spiegel, magazine d'enquêtes et d'investigations, lu par des générations d'Allemands salue la mémoire de l'artiste. On y retrouve des témoignages d'Alain Fontanel, adjoint au maire de Strasbourg et de Robert Walter, ancien directeur du centre culturel franco-allemand à Karlsruhe, un ami qui a travaillé avec lui pendant de longues années.
Le Soir
En Belgique, le caricaturiste du quotidien Le Soir, a publié un dessin qu'Ungerer aurait certainement apprécié.
En Australie, l'écrivain Marc Martin
L'auteur australien de livres pour enfants Marc Martin se souvient d'un "véritable génie".RIP Tomi Ungerer. An inspiration to illustrators and picture book makers, and a true genius and madman. I highly recommend the documentary Far Out Isn't Far Enough to learn more about Tomi and his beautiful books. https://t.co/y3XN0391H3
— Marc Martin (@marc_martin) February 10, 2019
El Païs
Le quotidien espagnol, El Païs, revient également sur le décès de l'illustrateur,.Le Corriere della Sera
En Italie aussi, avec cet article du Corriere della Sera.L'écrivain irlandais Mark O'Connell
Des hommages viennent aussi d'Irlande, où l'artiste strasbourgeois s'était installé dans les années 70. Comme celui de l'écrivain Mark O'Connell, qui écrit avoir été "très heureux d'avoir partagé la planète avec lui pendant un moment".Tomi Ungerer was the fucking greatest, and I was very glad to have shared the planet with him for a while. I wrote this a while back about reading his book The Three Robbers to my son https://t.co/ykU5fS8YpM
— Mark O'Connell (@mrkocnnll) February 10, 2019
Aux Etats-Unis
Le New Yorker, où il fut illustrateur-dessinateur à partir de 1956, n'a pas titré sur la mort de Tomi Ungerer, mais lui avait fait les honneurs de sa une en 2015. On y trouvait un de ses dessins des Trois Brigands. Jeune homme, Tomi Ungerer est arrivé au journal "avec soixante dollars et une valise pleine de ses dessins" peut-on lire sur la une du journal américain.Le Washington Post consacre un grand article à Tomi Ungerer qui revient sur les temps forts de son existence. De son côté, l'artiste Jay Boucher, saluant l'Alsacien, indique que son livre pour enfants préféré est Allumette.
RIP Tomi Ungerer, amazing author and illustrator, creator of my favorite children's book, Allumette pic.twitter.com/biWSSlrnkT
— Jay Boucher (@HobokenPudding) February 10, 2019