Emmanuel Macron a confirmé ce jeudi 25 avril, son intention de "supprimer, entre autres, l'ENA", l'École nationale d'administration, en déclinant devant la presse ses mesures pour répondre au grand débat et à la crise des "gilets jaunes".
Le président de la République Emmanuel Macron détaillait ses propositions ce jeudi soir pour sortir de la crise de gilets jaunes. Parmi elles, son intention de supprimer l'Ena, l'Ecole nationale d'administration "(Non) pas pour se donner le plaisir de supprimer, mais pour bâtir quelque chose qui fonctionne mieux", a justifié le chef de l'Etat. "Sur ce sujet, je ne crois pas du tout au rafistolage: si vous gardez les mêmes structures, les habitudes sont trop fortes, les habitudes sont là", a-t-il dit.
Une annonce hautement symbolique, mais qui avait fuité il y a une semaine, et alors que l’image de l’école, implantée à Strasbourg depuis 1991, est de plus en plus critiquée, que son efficacité est carrément remise en question par certains de ses anciens élèves. Dont le député du Haut-Rhin (Agir), Olivier Becht, qui a lui-même étudié à l’ENA entre 2002 et 2004, dans la même promotion que le président et qui avait vertement critiqué la formation ces derniers-jours.