EN IMAGES. Strasbourg : au cœur de la maison d'arrêt de l'Elsau

Ce mardi 9 août 2022, le député Nupes Emmanuel Fernandes a fait une visite inopinée de la maison d'arrêt de Strasbourg, située dans le quartier de l'Elsau. L'occasion de découvrir le centre de détention de l'intérieur.

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Lors d'une "visite impromptue", le député Nupes Emmanuel Fernandes s'est rendu dans la maison d'arrêt de Strasbourg le mardi 9 août 2022. Le député voulait se rendre compte des conditions de détention réservées aux prisonniers par ces fortes chaleurs, ainsi que les conditions de travail du personnel.

L'établissement, en surpopulation carcérale, accueille 652 condamnés et prévenus pour 432 places : "On est à plus de 150% de population. On dépasse très largement les seuils préconisés. De plus, il faut augmenter les effectifs et les moyens, demande Emmanuel Fernandes après la  visite d'un atelier dans lequel les détenus empilent des prospectus de publicités. Il y a une centaine de détenus qui sont en attente d'avoir un travail."

Emmanuel Fernandes a effectué sa visite aux côtés de Saïd Kaba, le chef d'établissement de la maison d'arrêt.

Durant la visite, Emmanuel Fernandes a pointé le manque de personnel pénitentiaire. La nuit, il n'y aurait que douze surveillants pour la totalité des détenus, qui sont plus de 600.

Les détenus peuvent se rendre dans cette cour une heure et demie par jour, même sous de fortes températures : "On sent la chaleur, il y a du béton partout et très peu de zones d'ombre. Les conditions sont très dures pour un contact avec l'extérieur. On pourrait imaginer des conditions plus dignes", a commenté Emmanuel Fernandes dans la cour.

Le député de Strasbourg indique vouloir que la France sorte de la logique du "tout carcéral" : "Nous allons déposer des amendements sur les projets de loi de justice et de sécurité qui seront présentés pendant la mandature. Nous avons aussi la possibilité de déposer des propositions de loi." Pour cela, il espère une "déflation carcérale", et plaide pour la généralisation des cellules individuelles.

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