Près de 300 personnes à Strasbourg se sont réunies ce samedi 5 mai pour "la fête à Macron" : une kermesse des luttes où chacun a pu faire part de ses revendications, dans une ambiance qui se voulait festive.
Toutes les couleurs de la contestation étaient sur le parvis de la gare de Strasbourg, ce samedi 5 mai. Ce lieu très fréquenté n'a pas été choisi au hasard. Les manifestants veulent de l'attention et notamment les étudiants qui estiment que le gouvernement méprise leurs revendications : "Nous avons besoin de visibilité et montrer que les étudiants sont toujours là, même après les vacances", explique Alexander, étudiant en biologie.
Étudiants et zadistes, même combat. Les anti-GCO sont également bien présents et bien visibles. Pour eux, le Président tient un double discours : "C'est paradoxal de défendre l'environnement au niveau international, mais de ne pas vraiment rentrer dans les dossiers qui posent problème -comme le GCO- au niveau national", regrette Michel du collectif anti-GCO.
Malgré la diversité des revendications, une vision commune. Certains veulent aller plus loin, comme syndicats et partis de gauche qui envisagent une nouvelle journée de mobilisation le 26 mai.
Un reportage de Sylvie Malal et Philippe Dezempte