François Hollande est arrivé dans la capitale alsacienne. Ce mardi 11 octobre, il s'est rendu au Conseil de l'Europe et à la Cour européenne des droits de l'homme.
François Hollande est ce mardi au Conseil de l'Europe pour y affirmer "sa détermination à défendre une Europe unie autour de ses valeurs, en particulier celles de la démocratie et des droits de l'homme", selon son entourage.
Cette visite au Conseil de l'Europe à Strasbourg, la première d'un président français depuis celle de Jacques Chirac en 1997. Elle intervient en pleine escalade diplomatique entre Paris et Moscou sur la Syrie.
Ce matin, on a d'ailleurs appris l'annulation de la visite de Poutine. Vladimir Poutine reporte sa visite programmée en France le 19 octobre, a fait savoir le Kremlin à l’Élysée qui proposait une "réunion de travail" sur la Syrie avec François Hollande, a annoncé mardi l’entourage du président français.
La crise ukrainienne au programme des débats
La crise ukrainienne a également été évoquée par le chef de l'Etat. Les droits de l'homme, la lutte contre le terrorisme et le défi migratoire auquel l'Europe est confrontée ont aussi fait partie des thèmes abordés de même que la question de l'unité européenne, après le Brexit. François Hollande a entamé sa visite à 10h45 par un entretien avec le président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) Pedro Agramunt, suivi de deux autres avec le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjørn Jagland, puis avec le président de la Cour européenne des droits de l'homme, Guido Raimondi.
Son allocution devant l'Assemblée parlementaire a été suivie d'une séance de questions/réponses avec les parlementaires, selon le programme communiqué par l'Elysée. Selon des sources à Strasbourg, M. Hollande devrait en outre rencontrer, avant ou après son discours, Antoine Leiris, auteur d'un livre intitulé "Vous n'aurez pas ma haine", écrit après la mort de sa femme dans l'attentat du Bataclan en novembre 2015.
Alors que faut il retenir de cette visite ?