En marge de la signature de l'accord triennal "Strasbourg, capitale européenne", le président de la République s'est prononcé ce mardi à demi-mots sur le projet du Grand Contournement Ouest. C'est la première fois qu'Emmanuel Macron s'exprime en personne sur la question.
C'est par une phrase un peu alambiquée, lancée mine de rien, qu'Emmanuel Macron a refroidi, mardi après-midi, les espoirs des militants anti-GCO. En déplacement à Lieu d'Europe pour assister à la signature de l'accord triennal "Strasbourg, capitale européenne", le président français a précisé sa position sur ce projet d'autoroute payante que le gouvernement a validé en janvier.
"D’autres décisions viendront compléter cette signature, a lancé le président de la République, comme des décisions très attendues en matière de désenclavement si je puis dire, ou de contournement, avec des travaux que je souhaite voir commencer cette année."
Lancée le 4 avril 2018 l'enquête publique qui doit permettre d'évaluer l'impact environnemental du projet doit encore se poursuivre jusqu'en mai. Son avis, attendu cet été, est toutefois mis en balance par la décision du gouvernement de prolonger la déclaration d’utilité publique du GCO pour huit ans, permettant ainsi le lancement des travaux. Une décision prise en dépit des avis négatifs rendus par le Conseil national de la protection de la nature.