Les militants anti-GCO sont fixés. Le tribunal administratif les enjoints de quitter le terrain qu'ils occupent à côté du Moulin, à Kolbsheim. Le juge autorise "si nécessaire" le recours à la force publique, dans un délai d'un an.
Est-ce le début de la fin de la ZAD de Kolbsheim? Les militants anti-GCO sont "enjoints" par le tribunal admnistratif de quitter le terrain qu'ils occupent à côté du Moulin, à Kolbsheim. Le juge autorise le recours à la force publique, si nécessaire, dans un délai d'un an.
Ce lundi, ils avaient appelé la population à les soutenir, devant le tribunal administratif de Strasbourg. Chacun du petit groupe d'une dizaine de zadistes qui vivent sur le terrain avait reçu une convocation au tribunal administratif, le 13 juin dernier. Une procédure en référé (donc en urgence) pour cause d'occupation du sol "sans droit ni titre". "La machine se met en route comme à Bure : il leur faut une décision judiciaire pour évacuer la ZAD", analysait alors Bruno Dalpra.
Aujourd'hui cette étape est franchie. Le tribunal leur demande de "quitter immédiatement les lieux" et de déblayer le terrain, c'est à dire de détruire ou démonter leurs habitations de fortunes, construites notamment pour résister aux rigeurs de l'hiver 2017.
Bien que l'autorisation environnementale ne soit pas encore donnée, les arrêtés qui autorisent les travaux préparatoires "sont en l'état de l'instruction, excécutoires" selon le tribunal. La requête de la société Arcos, filiale de Vinci, qui demandait que chaque occupant, qui s'opperait aux travaux, soit contraint à une astreinte de 500 euros par heure, n'a pas été suivie par le juge.