Jouer au quidditch, c'est pas sorcier !
Un sport mixte, pour lequel donc, femmes et hommes sont admis dans la même équipe. Pas de compétence physique requise, "simplement avoir envie de s'amuser en faisant un peu de sport. Certains sont arrivés dans l'équipe sans aucune condition physique particulière et aujourd'hui se sont des mordus", raconte Laura Desquiens. La seule qualité demandée? "Être ouvert d'esprit. Il ne faut pas avoir peur du ridicule. Le quidditch, c'est quand même courir avec un balai -pas volant celui-là- entre les jambes", plaisante-t-elle.
Vous n'avez rien compris? Rendez-vous tous les dimanches après-midi sur le campus de l'Université de Strasbourg.
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Strasbourg : petit poucet de la compétition
La jeune étudiante a déjà été membre d'une équipe de quidditch à Lille. C'est en s'installant à Strasbourg pour ses études qu'elle a voulu remettre le couvert. "Il y avait tout à faire, puisqu'aucune équipe n'existait. En 2019, nous n'avons pas pu participer à la coupe de France, faute de joueurs suffisants. Aujourd'hui, nous sommes 12, et on y croit fortement.".
Les Strasbourgeois prêts pour leur première compétition.
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Une première compétition pour Strasbourg Quidditch-Les Valkyries qui devra montrer ce dont elle est capable face à 12 équipes en lice. Mais pour les Alsaciens qui s'entraînent une fois par semaine, sur le campus de l'Université de Strasbourg, la lucidité est de mise. "Ce sera difficile de faire face aux champions de France depuis quatre ans, les Paris Titans, ou encore aux Paris Frogue". Les Strasbourgeois ne s'attendent pas à de grands résultats "mais nous avons tout de même un objectif : prendre un maximum de plaisir, et surtout battre les Lorrains, lors du derby. Ce sera notre plus belle victoire". Les Lorrains sont prévenus. Que le meilleur gagne !