Les Valkyries sont l'équipe de Quidditch de Strasbourg (Bas-Rhin), ce sport à quatre balles sur balai magique inventé par J.K. Rowling, l'autrice de Harry Potter. L'équipe s'entraîne chaque dimanche à 14 heures sur la pelouse du campus de l'Esplanade. La Coupe de France a lieu le 29 février.
Les Valkyries ne sont peut-être pas tous et toutes des Potterheads - des fans de Harry Potter - mais les membres de la seule équipe de Quidditch alsacienne ont à coeur de se défouler. C'est seulement à Strasbourg (Bas-Rhin) que l'on pratique le Quidditch : un sport de balai magique créé par J.K. Rowling. Un mélange audacieux entre rugby, handball, et balle au prisonnier.
Certes, les balais - ou plutôt les tuyaux en PVC - des Valkyries ne volent pas, mais ça n'empêche pas l'équipe d'être pleine d'entrain. Et il y a de quoi : il ne lui reste qu'un peu moins d'un mois pour s'entraîner avant la Coupe de France de Quidditch. Celle-ci a lieu à Golbey (Vosges, en Lorraine), le samedi 29 février 2020 (voir publication Facebook ci-dessous).
Strasbourg aura l'occasion d'affronter Lyon (Rhône, dans le Rhône-Alpes), Bordeaux (Gironde, en Aquitaine), et Montpellier (Hérault, dans le Languedoc-Roussillon). Pour les douze joueurs et joueuses de l'équipe (qui recrute encore), c'est la dernière ligne droite pour - peut-être - faire triompher l'Alsace, connue pour être la terre ancestrale de J.K. Rowling.
La présidente de l'association, Laura Desquiens, raconte : "Au début, c'était difficile de recruter. Les Français n'aiment pas trop faire des choses ridicules. Avoir un balai entre les jambes, c'est pas trop le truc. Ça fait peur aux gens. Et finalement, certains viennent découvrir ça, et vont adorer. Adorer cet aspect sportif." Juliette Gainon, l'une des joueuses, confirme : "C'est pas forcément lié à Harry Potter. Je le prends comme un sport : je viens me défouler le dimanche."
Le Quidditch est un sport loufoque, mais n'en est pas moins technique. Léo Dijorio, l'un des plus anciens joueurs de l'équipe, confirme : "Il y a beaucoup de schémas tactiques, beaucoup de courses à apprendre. C'est un sport super technique qui demande d'améliorer l'esprit d'équipe, la coopération." Un autre joueur, Boris Liblin, abonde : "Au début, on était vraiment sur quelque chose qui était de l'ordre de la rigolade sur les campus américains. Et très très vite, ça s'est structuré : il y a une fédération internationale, une française... On a un livre de règles de 300 pages."
Ce n'est donc pas par la magie que les Valkyries gagneront la Coupe. Mais en s'entraînant jusqu'au bout.