A l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, le collectif Copines a décidé de coller des affiches dans la ville pour proposer des noms de rue féminins.
Le collectif Copines, un collectif « pour une initiative en faveur de l’égalité » créé en 2013 à Sciences Po Strasbourg, propose régulièrement des actions pour lutter contre les discriminations faites aux femmes. Ce jeudi 8 mars, il a décidé de réaliser une opération symbolique à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes. A l'aube, ses membres ont collé des affiches dans la ville pour proposer des noms de rue féminins, en alternative aux noms déjà existant.
Pourquoi pas une avenue Edith Cresson à la place de l'avenue du général De Gaulle, ou une impasse Emilie du Châtelet plutôt qu'une impasse Louis Abrogast ? Ils espèrent d’ailleurs que le futur bâtiment de Sciences Po s’appellera Simone Veil. Une manière de "dénoncer la sous représentation des femmes dans l'espace public en remplaçant les noms de rues portant le nom d'un homme par le nom d'une femme", explique le collectif.
Selon une enquête réalisée en 2014 par l'ONG Soroptimist, sur 63 500 rues recensées dans 111 communes françaises, seulement 2% d'entre elles portent des noms de personnalités féminines. Et pourtant ce n'est pas le choix qui manque.