Samedi 9 décembre, près de 400 personnes ont défilé dans les rues de Strasbourg pour contester l’installation du groupuscule d’extrême droite Bastion social, héritier du GUD (Groupe union défense).
Ils étaient près de 400 manifestants, samedi 9 décembre 2017, à défiler dans Strasbourg en scandant «Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fachos».
L’événement, lancé sur Facebook, était organisé par de nombreuses organisations telles que la Brigade Antifasciste (BAF) Strasbourg, Solidaires Alsace, l’UD CGT, La France insoumise Strasbourg, Jeunes communistes du Bas-Rhin (MCJF 67), etc.
La raison de leur colère: l’ouverture le même jour d’un local du Bastion social, un groupuscule d’extrême droite proche du Groupe union défense (GUD), aux actions parfois violentes. «C’est quand même inadmissible que des groupuscules d’extrême droite profitent de la misère sociale pour installer un bar identitaire à Strasbourg», estime une manifestante.
Derrière leur volonté de réaliser des actions humanitaires se cache un discours bien plus radical résumé ainsi: «Les nôtres avant les autres.» Parmi leurs actions phares : réquisitionner des logements vacants pour y loger des sans-abris… français, ou encore à distribuer des denrées alimentaires à des nécessiteux… français. «Nous on veut appliquer la préférence nationale, faire passer les Français d’abord. Ça nous semble être une position logique et naturelle.», affirme Steven Bissuel, membre du Bastion social.
Le nouveau local, dont l'adresse est restée secète, s’appelle L’Arcadia et revendique déjà une trentaine de membres. Les autorités promettent de surveiller de près ses activités.