L'hôpital de Strasbourg a, depuis la publication de la conversation entre Naomi Musenga et l'opératrice, "reçu beaucoup d'appels téléphoniques de menaces", amenant les syndicats à demander "des mesures de protection vis-à-vis du personnel".
Une "réunion de crise" a été initiée "suite à un droit d'alerte que FO a déposé ce mercredi matin", a expliqué Véronique Barrière, secrétaire générale adjointe FO HUS. Ce droit d'alerte vise à "demander la protection des agents du SAMU-SMUR, plus particulièrement ceux du centre de régulation des appels. Suite à la médiatisation de l'accident, le nombre d'appels injurieux et menaçants a augmenté de façon conséquente".
Une trentaine d'appels de ce type auraient été recensés. Véronique Barrière évoque des propos du type "vous êtes des meurtriers, on vous le fera payer, on va vous retrouver, qui s'adressent pas forcément à l'agent impliqué dans cette affaire, mais aussi à l'ensemble des agents du secteur."
"Les agents du secteur se sentent en danger. Ils viennent travailler avec la peur au ventre". Ils se sentent menacés physiquement, pas pas seulement, ça englobe aussi leur famille. La direction doit revenir très rapidement vers nous pour donner des réponses" .