Alain Fontanel, premier adjoint au maire de Strasbourg, annonce sa candidature ce mardi 15 octobre au poste de maire de la capitale alsacienne. L'occasion de faire le point sur les autres candidatures et sur les chiffres clés de la campagne qui s'annonce.
C'est officiel depuis ce mardi 15 octobre, Alain Fontanel est candidat au poste de maire de la ville de Strasbourg sous l'étiquette LREM. Franchement pas une surprise, cet acte de candidature n'était plus qu'un secret de polichinelle. Le premier adjoint à la ville l'avait sous-entendu de manière humoristique dans un post Facebook qui relate les campagnes de ses enfants pour devenir délégué, bon sang ne saurait mentir.
Renouvellement des têtes de liste?
L'occasion de faire le point sur les candidatures à cinq mois du premier tour. C'est Mathieu Cahn qui représentera le Parti Socialiste, élu le 10 octobre dernier par les militants, préféré donc à Guillaume Parent alors que Philippe Bies avait jeté l'éponge. Mathieu Cahn, adjoint à la ville de Strasbourg aux côtés de Roland Ries depuis 2008, a 44 ans. Plutôt jeune donc même s'il ne peut prétendre au renouvellement de la classe politique avec sa candidature. Les Républicains, ont choisi à Paris, Jean-Philippe Vetter, conseiller municipal, il a 39 ans. Préféré à Jean-Philippe Maurer, il est aussi attaché parlementaire, très présent sur les réseaux sociaux, le jeune homme s'affiche régulièrement.Pour les verts, c'est Jeanne Barseghian qui s'élancera dans la campagne en tête de la liste Strasbourg écolo & citoyenne. Seule femme candidate déclarée pour l'heure, elle a 38 ans et est conseillère municipale. Très motivée, Jeanne Barseghian est également très active sur les réseaux sociaux.
Enfin pour le Rassemblement National, c'est le jeune et inconnu Thibault Gond-Manteaux qui devrait se lancer dans la course. Reste la position encore floue de Robert Herrmann. A 64 ans, le président de l'Eurométropole de Strasbourg avait annoncé en juin qu'il prendrait à l'issue de son mandat, sa retraite de la vie politique.Il pourrait bien faire volte-face. De nombreux soutiens le presseraient d'être candidat. Mais il le dit lui même, ce ne serait alors pas sous la bannière du PS mais bien d'une liste ouverte et sans étiquette. La campagne promet d'être pleine de rebondissements.