La Strasbourgeoise Caroline Glaszmann a été récemment sacrée championne du monde de tennis par équipe en Espagne. Un nouveau chapitre doré pour la sexagénaire qui a toujours baigné dans le tennis, de son passé de joueuse de haut-niveau à son implication pour le développement du tennis à la Ligue d’Alsace.
Caroline Glaszmann est revenue mi-octobre de Majorque (Espagne) avec des souvenirs, "beaucoup de plaisir" et un titre de championne du monde en tennis. Un de plus. "Ah, c'est un évènement, se remémore la Strasbourgeoise. Il y a eu la victoire, le podium, la Marseillaise."
La sexagénaire, qui figure parmi les meilleures joueuses françaises de tennis de plus de 65 ans, avait été sélectionnée pour défendre les couleurs de la France dans la catégorie "65+". Et au bout d'une semaine, Caroline Glaszmann et ses trois partenaires, "des personnes que je voie régulièrement et que je connais depuis la catégorie juniors pour certaines", ont décroché le titre de championnes du monde. Le quatrième pour l'Alsacienne, qui a déjà été sacrée trois fois en double mixte "chez les vieux", comme elle dit.
Un court de tennis chez ses grands-parents
Jeune joueuse de haut niveau, professeure de tennis, conseillère à la Ligue d'Alsace : le tennis a toujours été présent dans la vie de Caroline Glaszmann. Née en 1953 dans la vallée de la Bruche, l'Alsacienne a grandi dans une famille de sportifs. Et fait ses premiers pas sur le court en terre battue du jardin de ses grands-parents. "Je baigne dedans depuis que je suis petite. Mon papa était un passionné."
Caroline Glaszmann, qui a "tout de suite accroché à la compétition", a écumé rapidement les tournois, s'est fait un nom et est devenue l'une des meilleures joueuses de sa génération. Jusqu'à un accident de voiture l'année de ses 30 ans. Un choc, et près de dix ans sans compétition, mais pas sans tennis.
L'Alsacienne a toujours vécu de sa passion et est devenue professeure de tennis. Avant de s'impliquer à la Ligue d'Alsace – son père et son grand-père ont été présidents – en devant conseillère en développement. Elle a notamment participé au développement du tennis féminin et s'est impliquée dans les Internationaux de Strasbourg.
"Avec l'âge, on a des bobos, mais j'essaie de me maintenir le plus longtemps possible."
Caroline Glaszmann
Caroline Glaszmann, qui est désormais à la retraite, s'occupe avec ses petits-enfants et le tennis. "Mais je ne m'entraîne qu'une fois par semaine", tempère la sexagénaire, qui est également impliquée dans une association d'anciens joueurs à Paris. "Avec l'âge, on a des bobos, mais j'essaie de me maintenir le plus longtemps possible."
Pour revivre des sélections en équipe de France avec sa "petite famille", continuer à voyager – elle a déjà défendu les couleurs de la France en Finlande, au Mexique, en Australie et aux Etats-Unis – et vivre "plein d'émotions".