Quel avenir pour le zoo de l'Orangerie ?

Il est vétuste et pourtant des travaux d'aménagement ne sont pas envisageables. Car deux logiques s'affrontent : celle de l'association des amis du zoo, propriétaire des animaux et celle des défenseurs des animaux, qui parlent de maltraitance. La Ville essaye de trouver un compromis. 

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Filou, le lynx de Sibérie aime lézarder au soleil. Il ne bouge pas. C'est "un signe de mal-être" disent les défenseurs des animaux. Mais la direction du zoo affirme que l'enclos de cent dix m2 est parfaitement réglementaire, car les lynx n'auraient pas forcément besoin de grands espaces. Ils passeraient leur temps à ne rien faire, voilà tout.

A l'Orangerie il y a aussi quatorze macaques de Tonkéan et la famille ne cesse de s'agrandir. Preuve, selon la direction, que les animaux sont bien intégrés. Il n'empêche, ils sont derrière un double grillage et pour les militants de l'association Code animal, qui a porté plainte dernièrement contre le zoo, toute forme de captivité est inacceptable, même pour des motifs pédagogiques.

Si tout le monde s'accorde à dire qu'il est vétuste, des travaux de réaménagement ne sont pour l'instant pas envisageables. Car deux logiques s'affrontent sur l'avenir du zoo et La Ville, qui le subventionne, essaye de trouver un compromis, difficile à atteindre.

De son côté, l'association des amis de l'Orangerie, propriétaire des animaux, estime, elle, que la présence d' espèces sauvages ou exotiques est indispensable sur ce site et n'est pas prête de changer d'avis.

Ce qui fait l'unanimité en revanche, c'est la nécessité de réaménager le zoo. Il faudrait par exemple une volière pour les oiseaux mais la dotation annuelle de la ville, 270 000 euros, ne suffit pas à engager des investissements et ce, malgré une rallonge de 40 000 euros. Bref, il faudrait tout remettre à plat, autrement dit, une véritable concertation.

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