Nathalie Haddadi devait être jugée à la cour d'appel de Paris, ces mercredi 24 et jeudi 25 octobre, mais son procès vient d'être reporté au 15 et 16 mai 2019. Elle avait été condamnée en 2017 à deux ans de prison pour financement du terrorisme, après avoir envoyé de l'argent à son fils djihadiste.
Elle refuse d'aller en prison pour "avoir agi par amour". La cour d'appel de Paris vient de décider du report du procès en appel de Nathalie Haddadi. Originellement prévu pour ces mercredi 24 et jeudi 25 octobre 2018, il aura finalement lieu les 15 et 16 mai 2019. Nathalie Haddadi a été condamnée à deux ans d'emprisonnement ferme en 2017 pour financement du terrorisme, après qu'elle a envoyé de l'argent à son fils, Belabbas Bounaga, parti faire le djihad en Syrie.
Nathalie Haddadi, conseillère commerciale de 44 ans vivant à Lingolsheim (Bas-Rhin), prétend avoir envoyé de l'argent à son fils, alors parti en Malaisie, "pour qu'il mange et se soigne". Elle souhaite prouver ce qu'elle avance au moyen d'une photographie de son fils blessé, présente sur son téléphone portable actuellement placé sous scellés. C'est suite à cette demande que la cour d'appel de Paris a décidé du report du procès, pour attente d'un retour d'expertise: la photographie et diverses conversations issues de ce téléphone seront examinées attentivement.
Belabbas Bounaga est présumé avoir été tué sur le territoire syrien. On estime que depuis la Malaisie, il avait pu rejoindre Daesh en Syrie grâce à l'argent que lui avait envoyé sa mère. Elle nie toujours lui avoir envoyé de l'argent dans ce but.