Nathalie Loiseau est venue assister à la session de rentrée du Parlement européen. Il s'agit déjà de sa deuxième visite au Parlement. L'un des gros dossiers qu'elle a à gérer est celui du siège du parlement à Strasbourg.
Il y avait foule dans l'hémicycle mercredi matin pour le discours sur l'état de l'union de Jean-Claude Juncker , le président de la Commission Européenne. Dans l'assistance, des oreilles particulièrement attentives, celles de Nathalie Loiseau, la nouvelle ministre chargée des Affaires européennes. Sa présence n'est pas anodine, la ministre a prévenu : désormais, il faudra compter sur elle dans les couloirs et les salles de réunion du parlement. "La France est de retour, a dit madame Loiseau, tout le monde nous attendait, il y avait du travail à faire".
La ministre a rencontré les présidents de groupe au parlement. Elle veut aussi collaborer étroitement avec les députés français. Elle va devoir aussi s'atteler à de gros dossiers comme celui du siège du parlement. De nouvelles propositions pourraient être faites lors du projet de contrat triennal Strasbourg Capitale européenne. C'est par ce contrat que l'Etat aide la ville à tenir son statut de ville d'accueil d'institutions internationales. "Il faut qu'ensemble, l'état, les collectivités locales, les professionnels du tourisme et de l'hôtellerie, se mettent ensemble pour faire en sorte que Strasbourg conserve les meilleurs atouts possibles", a expliqué la ministre.
Un discours entendu mille fois par les Alsaciens. Les 26 années de diplomatie de Nathalie Loiseau ont laissé des traces. Restent les actes... il faudra agir vite et bien pour sauver le siège de Strasbourg.