A Strasbourg, huit personnes impliquées dans deux affaire de trafics ont été interpellées par la police. Des armes, des stupéfiants et des espèces ont été saisis dans le quartiers du Neuhof et dans celui du Conseil des Quinze.
Huit personnes impliquées dans deux affaires de trafics distincts ont été interpellées en une semaine annonce la Direction Départementale de la Sécurité Publique du Bas-Rhin dans un communiqué daté du 2 février. Des armes, des espèces et divers produits stupéfiants (herbe, résine de cannabis, ecstasy) ont été saisis par les enquêteurs de l'Unité de lutte contre les stupéfiants et l'économie souterraine (ULCSES) de la Sûreté Départementale du Bas-Rhin, sous la direction du parquet de Strasbourg.
Des stupéfiants, des armes et des espèces
Les enquêteurs ont localisé deux lieux de deals dans Strasbourg: l'un au Neuhof, quartier de reconquête républicaine ; le second au Conseil des Quinze, quartier résidentiel. Les enquêtes ont permis d'identifier une "nourrice", c'est à dire, dans le jargon policier, une personne gardant chez elle des stupéfiants ou des armes moyennant rémunération. Identification menant au démantèlement d'un trafic en lien avec les Pays-Bas.
L'interpellation des huit personnes, menée conjointement avec les policiers de la BAC (brigade anti-criminalité) et ceux de l'unité canine, a permis de saisir sur les deux affaires :
• 650 grammes d'herbe de cannabis ;
• près de 2 kilos de résine de cannabis ;
• une faible quantité de cocaïne ;
• une trentaine de cachets d'ecstasy ;
• un fusil calibre 12 ;
• un fusil à pompe calibre 12 ;
• une carabine 22 LR ;
• 201 cartouches ;
• 10.215 euros en numéraires ;
• des effets vestimentaires neufs, étiquetés, pour une valeur totale de 2.217 euros.
Les suites judiciaires
Dans la première affaire, une mère et son fils, identifié comme "nourrice", étaient présentés à la justice. La mère est repartie libre à l'issue de l'audience après s'être vue notifier un rappel à la loi. Le fils a écopé de 18 mois de prison dont 9 avec sursis.
Dans la seconde affaire, l’audience correctionnelle étant reportée au 24 février 2021, deux jeunes femmes dont le rôle n'était que secondaire, ont été laissées en liberté sous contrôle judiciaire. Quatre jeunes adultes identifiés comme acteurs principaux du trafic ont été placés en détention provisoire dans l'attente du jugement.