Ce mercredi 5 mai 2021, aux alentours de 10 heures, un appel anonyme a informé la police de la présence d’une bombe dans les toilettes du lycée Marcel Rudloff, à Strasbourg. Les services de déminage n'ont rien trouvé, mais élèves et personnels ont été évacués pendant deux heures.
Ce mercredi matin 5 mai 2021, aux environs de 10 heures, "un appel anonyme auprès des services de police a informé de la présence d’un engin explosif dans les toilettes du lycée Marcel Rudloff, à Strasbourg." apprend-t-on par communiqué de l'académie de Strasbourg. Par conséquent les élèves présents sur les lieux ainsi que leurs professeurs et le personnel de service ont été évacués. L'avenue François Mitterrand, où se situe le lycée a été bloquée, le temps des investigations.
"Les services de déminage ont longuement inspecté les lieux. Cela a pris du temps parce que l'appel signalait une bombe dans les toilettes, et il y en a beaucoup dans notre établissement." précise un membre de la direction du lycée. "Mais finalement ils n'ont rien trouvé."
Pas de psychose, mais une cellule d'écoute va être mise en place
"Nous avons immédiatement déclenché le plan particulier de mise en sûreté. Quand une alerte de danger grave et imminent survient, une alarme indique à tous d'évacuer les lieux. Nous faisons de tels exercices deux à trois fois par an. Chacun sait ce qu'il a faire, et ce matin tout le monde était dehors en deux-trois minutes, puis tenu à distance en sécurité sur un petit stade voisin." précise la direction.
Finalement rien n'a été découvert. La levée de doute faite, les services de police ont indiqué aux occupants qu'ils pouvaient reprendre leurs activités normales.
"Aucune psychose particulière n'a été relevée, mais la cellule scolaire va mettre en place une cellule d'écoute, pour ceux qui souhaiteraient parler de cet épisode." assure la direction du lycée.
"Les élèves et le personnel ont pu regagner l’établissement vers 11h45" précise le communiqué, "une enquête a été ouverte."
Le lycée Rudloff de Strasbourg compte 1121 élèves et 123 personnels dont 99 enseignants, mais actuellement à cause des mesures de la demi-jauge, liée aux mesures de sécurité sanitaires, environs 500 personnes étaient présentes sur place.
Suite à cette fausse alerte, la police rapelle que l'article 322-14 du code pénal prévoit que, le fait de communiquer une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l'intervention inutile des secours est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.