
La famille Scarfone a troqué la voiture pour le vélo au quotidien.
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Certains utilisent désormais leur vélo à la place de leur voiture pour les trajets urbains. C'est le cas de Gaëtan Scarfone et de sa famille. Depuis trois ans, ces habitants d'Ostwald ont fait progressivement du vélo leur moyen de transport numéro 1 au quotidien. "Au début on n'osait pas sortir quand il pleuvait où il quand il neigeait, mais au fur et à mesure on s'y est fait. Ce qui est embêtant maintenant c'est de prendre les transports en commun ou la voiture. Après avoir déposé son fils à la crèche, Gaëtan et sa fille prennent les pistes cyclables pour un trajet de sept kilomètres jusqu'à Strasbourg, là où il travaille et où fille est scolarisée.

Vincent Schlosser et Ivan Ivry, co-gérants du Maquis.
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A Strasbourg justement, le premier café-vélo de ville a été implanté place d'Austerlitz. Cet espace, le Maquis, a été lancé en février 2017 par Vincent Schlosser et Ivan Ivry. Le concept, venu des pays du vélo (Pays-Bas, Danemark, Allemagne), trouve son créneau. "La plupart des réparations est fait en minutes, il faut compter entre un quart d'heure ou une demi-heure pour les chambres à air, les dérailleurs, ça laisse le temps de profiter de la terrasse et d'un bon café", explique l'un des co-gérants de cette structure.

Silvin Kutsch et Thomas Kieber
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Un peu plus à l'ouest, c'est dans le quartier de Koenigshoffen que deux jeunes ingénieurs diplômés de l'INSA, Silvin Kutsch et Thomas Kieber, ont créé leur atelier, Manivelle. Objectif : inventer le vélo urbain idéal. De sa conception à sa construction, tout est réalisé ans sur place, avec des matériaux locaux. Ils se sont inspirés des vélos de leurs grand-pères, en acier, qui "roulent toujours" car bien "un peu entretenu". "On voulait revenir à ça, arrêter de faire du vélo jetable qu'on n'entretient pas du tout, qu'on considère peu et qui ne tient pas dans le temps."
À Strasbourg, ça roule pour le vélo