Strasbourg compte une des meilleurs équipes de "cheerleaders" de France. Cette discipline tend à s'émanciper du football américain et à devenir un sport à part entière, avec ses propres compétitions. Le Minotaure participe ce week-end aux qualifications pour les championnats de France.
Tout aussi impressionnante qu’un haka des All Blacks, une démonstration de "cheerleaders", ça fait toujours sensation ! Longtemps reléguée aux matchs de football dans les campus américains, la discipline a mis du temps à s’exporter en Europe.
Mais les "cheerleaders" ont surtout beaucoup souffert de vivre dans l’ombre des footballeurs et de n’être là que pour le divertissement.
Strasbourg compte l’une des meilleures équipes en France. Le Minotaure affiche un palmarès impressionnant, trois titres de champions de France (2010-2015-2016). Pour les membres de l’équipe créée il y a à peine une décennie, le "cheerleading" est un sport à part entière qui doit s'affranchir de la dimension "spectacle".
Jeanne, membre des MinotauresC’est vraiment un sport d’équipe, beaucoup plus que le basket ou le football… On doit tout le temps se regarder, être coordonnés.
Au départ, une simple activité proposée à la cité de l’Ill pour celles et ceux qui ne voulaient pas choisir entre le football et le judo. De cinq membres au début, l’équipe s’est agrandie au fil du temps et compte plus de 35 licenciés aujourd’hui.
Des équipes mixtes, contrairement aux stéréotypes répandus dans la culture populaire, qui comptent même d’anciens joueurs de football américain.
Cheer Day pour les Seniors et U14 du #Minotaure pic.twitter.com/huUT7L8v5a
— Minotaure Strasbourg (@LeMinotaure) 19 mars 2017
La notoriété grandissante de ce sport a permis au Minotaure d’ouvrir une section jeunes.
Mais les cheerleaders refusent d’être considérées comme des Pom Pom girls. L’équipe des Minotaures ne va d’ailleurs pas encourager l’équipe de football américain lors des matchs. Elle a ses propres matchs à jouer, les qualifications pour les championnats de France qui se jouent ce week-end.