Strasbourg : élections municipales de 2020, les candidatures se multiplient au sein de la majorité

Le fauteuil de maire de Strasbourg fait rêver. Une demi-douzaine de candidats se sont déclarés (ou pas encore), rien qu’au sein de la majorité municipale. Dernier en date, Robert Herrmann, président de l'Eurométropole, ce lundi matin.

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Roland Ries, maire (PS) de Strasbourg, a présenté ses vœux à la presse ce 14 janvier. Dans l'assistance, presque tous les candidats aux élections municipales de 2020. Dernier postulant en date, Robert Herrmann, président (PS) de l'Eurométropole, qui a annoncé ce matin qu'il entre dans la course. Il fixe néanmoins plusieurs conditions à cette candidature, avant de trancher au mois de mars. La première, c'est d'être "tête de liste d'un rassemblement", et pas seulement d'une liste socialiste, ouverte à toute la gauche mais aussi au MoDem, à l’UDI, ou aux radicaux. 

Il a également indiqué vouloir être à la fois à la tête de la ville de Strasbourg et de l'agglomération. Philippe Bies (PS), lui aussi candidat déclaré, n'est pas surpris par cette annonce, mais rappelle "que la discussion ne peut pas être l'ultimatum, le tout ou rien me surprend un peu". Parmi ses ambitions, Robert Herrmann a précisé vouloir réduire les fractures entre les différents quartiers. Il en a profité pour lancer une petite pique à l'attention de Roland Ries, l'actuel édile, à savoir "qu'un soutien franc et massif" de sa part serait une surprise.  D'autres candidats semblent prêts, comme Paul Meyer. L'élu hamoniste cherchera une entente, sans doute du côté de la République en marche. Les Verts, qui n'ont pas de candidat déclaré, seront certainement courtisés par le PS, leur allié traditionnel. Alain Fontanel, qui incarne la République en marche au sein de la municipalité ne veut pas entrer dans la course pour l'instant. "En ce qui me concerne aujourd'hui, je suis Premier adjoint, et totalement à ma tâche. Le moment de la campagne n'est pas venu, nous verrons à ce moment-là".

Roland Ries, qui effectue son dernier mandat, est persuadé "qu'aucun de ces candidats ne pourra gagner au premier tour". Il va tenter de tenir ses troupes et appelle de ses voeux des alliances. "Il y aura probablement un deuxième tour, et donc ce deuxième tour verra des rapprochements, des alliances. Mon souci est que ces rapprochements et alliances soient possibles."  Les 14 mois qui nous séparent de ces élections risquent d'être politiquement explosifs.
 
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