La Dooz destroy room a ouvert ses portes le 23 octobre à Strasbourg. Dans un équipement digne d'un commando, j'ai testé pour vous cette expérience autant libératrice que physique.
Après son bar à jeux et son escape game, le Dooz a ouvert la première destroy room d'Alsace à Strasbourg. Dans un décor d'usine désaffectée, l'agent Do propose à ses voyageurs temporels une nouvelle expérience atypique. Armée jusqu'aux dents, j'ai eu pour mission de m'entraîner contre la menace zombie dans une zone de destruction. Mon seul but : tout casser en vingt minutes.
Bienvenue en 2023
À mon arrivée, un couloir sombre à l'ambiance électrique me sépare des agents Do et Oz. Très vite, les premières instructions sont données : les bijoux et les objets personnels doivent rester dans les casiers par mesure de sécurité. Ensuite, place à l'équipement, l'étape essentielle pour une survie assurée.Encore faut-il trouver sa taille parmi tous les vêtements au motif camouflage empilés sur les étagères. Rangers noires, pantalon large, gilet et ceinturon pour serrer le tout : la première couche est en place. Viennent ensuite les protège-cuisses, le plastron de sécurité, les gants, et le casque avec visière intégrale. C'est simple, en deux minutes, j'ai l'accoutrement d'une militaire avec 10 kg en plus.
La destruction
Et puisqu'une mission du Dooz ne fonctionne pas sans "background", le responsable des lieux, Frédéric Ladrière, me rappelle le contexte de mon entraînement. En 2023, un virus s'est répandu sur la population et l'a transformée en zombie. Tandis que les survivants se sont adaptés à cette nouvelle vie, je suis remontée dans le temps pour préparer les civils à cette invasion.C'est dans ce scénario construit de toutes pièces que je deviens la voyageuse temporelle de Dooz. Je dispose de dix à vingt minutes pour tout casser.
Une expérience cathartique
Équipée et briefée, j'entre dans un sas anxiogène avant d'atteindre la zone d'entraînement. Un clic sur l'écran tactile situé sur la porte et l'aventure commence. Pendant quelques secondes, j'ai l'obligation de rester dans la zone aux rayures jaunes et noires. La porte se ferme et une musique rock se met en route. Massues, marteaux, battes de baseball, pieds de biche... toutes les armes sont à ma disposition. Commencer par les petits objets, c'était ma tactique.Dans un élan d'excitation et de fougue, j'éclate toutes les bouteilles en verre les unes après les autres. Les chaises et le meuble en bois ne résistent pas au poids de ma massue. Je varie les armes pour tester tous les modes de destructions possibles. Après quelques minutes, les armes deviennent lourdes, j'ai chaud et je suis essoufflée comme après une bonne séance de cardio. Dans la salle, pas d'horloge ni de chronomètre pour m'indiquer le temps passé ici. Quand le son du buzzer retentit, je pense être restée dix minutes. Signe de ma motivation ou d'une rage intérieure quelconque, les vingt minutes y sont passées, à ma grande surprise.
Bilan de cette destruction : en plus d'être une expérience originale, la destroy room est libératrice. Elle permet d'évacuer le stress, de pouvoir transgresser les interdits en toute sécurité et enfin, de faire une petite séance de sport. J'ai également découvert mon côté très méthodologique, et ce même dans une circonstance extrême.
Note à soi-même : amener la photo d'une personne détestée est autorisé.
Infos pratiques
- Dooz destroy room située au 12 rue des magasins
- Les meubles ne sont pas gaspillés puisque destinés à la déchetterie
- Tenue adaptée à l'effort physique conseillée
- 30 € pour une personne seule
- 18 ans minimum
- Réservation en ligne ou au 06.10.24.20.52
Et ce jeudi soir, place à la soirée horreur et pyjama, au bar à jeux de l'épisode 0 de Dooz, au 19 rue des magasins à Strasbourg.