Trente-cinq militants de l'association Animalsace sont venus le poing levé, ce mardi matin, sur le campus de l'Université. Le poing, et plus exactement la main couverte de peinture rouge. Une nouvelle action dénoncer l'expérimentation animale réalisée sur les singes du centre de Niederhausbergen.
"L'université a du sang sur les mains !"C'est le cri d'Animalasace. Trente-cinq membres de l'association de défense des animaux se sont réunis ce mardi midi, sur le parvis de l'Université.
L'Université a du sang sur les mains. Demain à midi, grande action sur le campus Esplanade - https://t.co/HoaEDbbO2J @unistra #1600singes pic.twitter.com/QG6kk9Csl8
— Animalsace (@Animalsace) 18 septembre 2017
L'étude de 1600 singes
Vêtus de blouses blanches de laboratoire, les militants ont brandi leurs mains, couvertes de peintures rouges. Une action choc pour dénoncer l'expérimentation animale réalisée sur les singes de Niederhausbergen.
Le centre de primatologie possède à ce jour 1600 singes - afin d'étudier leur comportement en semi-liberté - et commercialise des macaques utilisés ensuite comme cobayes.
Animalsace pointe aujourd'hui du doigt l'Université de Strasbourg.
L'Université a du sang sur les mains
Ce sont les mots de Cyril Ernst.
"Elle finance et soutient un commerce de singes", s'explique le président d'Animalsace. Ce dernier condamne "des expériences très cruelles" allant parfois jusqu'à "détruire un système nerveux de singe pendant plusieurs semaines".
"Des tortures" financées, selon ces militants, avec les frais d'inscription des 50 000 étudiants strasbourgeois.
De son côté, l'Université réfute ces accusations.
Les membres de l'association Animalsace se sont réunis mardi midi sur le parvis de l'Université
Les militants d'Animalsace multiplient les actions depuis les débuts du centre, en 2015, pour en obtenir la fermeture.
Une pétition en ligne a déjà recueilli plus de 126 000 signatures.
Animalsace manifestait ce matin devant l'Université de Strasbourg. Son objectif : alerter les étudiants des liens entre l'université et le centre de primatologie de Niederhausbergen.
Interviews : Cyril Ernst, président d’Animalsace ; Yves Larmet, vice-président de l’Université de Strasbourg