Un Strasbourgeois, âgé de 35 ans, soupçonné d’être un trafiquant de stupéfiants d’envergure internationale, a été interpellé le 29 mars à Strasbourg, annonce la police judiciaire. Plusieurs kilos de cocaïne, une arme de poing et des motos ont été saisis.
Le mercredi 29 mars 2023, un Strasbourgeois a été interpellé par la police. L'homme âgé de 35 ans se rendait dans un box, surveillé par les policiers de la BRI, où étaient entreposés des stupéfiants. Lors de la tentative d’interpellation, il a forcé avec son véhicule le dispositif policier avant d'être interpellé peu après, alors qu’il se cachait dans des jardins familiaux dans le secteur de la cité de l’Ill, relate la police judiciaire dans un communiqué diffusé ce 5 avril.
L'individu, placé en garde à vue, donnait l’illusion de mener une vie de bon père de famille. Il est soupçonné par la police judiciaire de Strasbourg d’être un trafiquant de stupéfiants d’envergure internationale.
Son épouse a également été interpellée à son domicile. Il ressort de l’enquête qu’elle a bénéficié de l’argent du trafic, notamment en achetant à l’étranger des véhicules de luxe.
/regions/2023/04/05/642d6f9b3a07e_arme-poing20230404.jpg)
Les perquisitions ont permis de découvrir 9 kilos de cocaïne, une arme de poing, plusieurs motos, de la maroquinerie de luxe et 49.000 euros en espèces, détaille la police. Ces biens ont été saisis.
Objets de luxe et véhicules haut de gamme
L'enquête menée sur commission rogatoire d’un juge d’instruction du Tribunal Judiciaire de Strasbourg des chefs de trafic de stupéfiants et non justification de ressources, a démontré que l'homme, connu pour de petits délits sans rapport avec les stupéfiants, effectuait régulièrement des voyages en Espagne, observant une très grande prudence. Il apparaissait que son train de vie, comprenant des achats d’objets de luxe et des locations de véhicules haut de gamme, ne correspondait pas à la hauteur de ses faibles ressources officielles.
Le 1er avril, le trafiquant a été présenté au magistrat instructeur et placé en détention provisoire après sa mise en examen, son épouse avait été présentée et placée sous contrôle judiciaire la veille. Cette enquête est le fruit de plusieurs mois d’investigations conduites par l’antenne OFAST (Office anti-stupéfiants) de Strasbourg avec l’appui de la BRI et du GIR.
