Il laisse éclater sa colère : "C'est au-dessus de l'écoeurement. C'est inadmissible! C'est la quatrième fois depuis avant-hier que je me fais gazer ici dans ma commune où je suis censé être officier de police judiciaire."
Trois interpellations ont eu lieu ce mercredi matin au petit jour alors que des engins de chantier arrivaient sur le site des travaux, par le côté d'Ernolsheim-sur-Bruche. Le maire n'était pas sur place à ce moment là; en revanche, il a été rejoint vers 8h30 par l'eurodéputé, José Bové et la députée LREM, Martine Wonner. José Bové a tenté de forcer le barrage de gendarmes mobiles. Une algarade éclate dans la foulée.
Les forces de l'ordre font une première sommation, demandant aux manifestants de s'éloigner. Deuxième sommation. A la troisième, les gaz lacrymogènes sont lancés. La députée alsacienne LREM, Martine Wonner subit un jet de ces gaz. José Bové également. Les yeux rougis, il s'assied par terre avec d'autres militants touchés. C'est devant lui que Dany Karcher pousse son coup de gueule et brûle son écharpe de premier magistrat.

Pour Martine Wonner, le gouvernement "coupe l'herbe sous le pied des parlementaires."
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© Vincent Isore/MaxPPP

L'eurodéputé José Bové assis par-terre, après avoir subi des jets de gaz lacrymogènes à la ZAD de Kolbsheim ce mercredi 12 septembre
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© Yves Ledig/France 3 Alsace
#GCO. Le maire de Kolbsheim brûle son écharpe. Les machines coupent le arbres. Les forces du désordre au service des multinationales. Les gens pleurent. Les Ministere doit stopper avant qu’un accident grave arrive. Tension maximale pic.twitter.com/gPZj2GpG1I
— José Bové (@josebove) 12 septembre 2018