Sacré meilleur coach de Pro B lors de la saison précédente avec Charleville-Mézières, Cédric Heitz s'est engagé au CCRB en 2017-2018. L'entraîneur revient sur les joies de sa carrière, la victoire au championnat de France à Nancy et la promotion en Pro B, sous son égide, des Ardennais.
Coach de l'Étoile de Charleville-Mézières depuis 2013, Cédric Heitz évolue à présent dans l'élite du basket français. Depuis juin, il entraîne Champagne Châlons-Reims Basket (CCRB), pensionnaire de Pro A.
"C'est une nouvelle étape de ma carrière. Mais mon graal, c'était la N1, reconnaît l'Alsacien. Parce que c'était le plus haut niveau fédéral, c'était déjà un très bon niveau. Et puis j'ai eu l'opportunité d'être assistant de Jean-Luc Monschau à Nancy, en Pro A (de 2006 à 2013, NDLR)." À son conctact, Cédric Heitz expérimente le fonctionnement bien spécial et les contraintes du haut niveau. Les difficultés et les joies, comme les deux victoires des Lorrains au championnat de France, en 2008 et 2011.
Coach, une vocation précoce
Cédric Heitz a fait le choix de tenir l'ardoise à seulement 18 ans, après une courte carrière de basketteur à Mulhouse. "J'avais vraiment envie d'organiser l'activité. Quand j'ai commencé à coacher, je me suis tout de suite senti à ma place, explique Olivier Heitz. Mais il fallait aussi que j'ai les diplômes aussi. Il y avait la pression parentale!" Un temps coach lui aussi, son père suit attentivement sa carrière et ne manque pas de lui donner des conseils.Passé par Antibes, puis de nombreuses équipes dont Nancy, Cédric Heitz prend les rênes de l'Étoile de Charleville. Son travail dans les Ardennes, où il fait monter ses hommes en Pro B puis assure le maintien quatre saisons durant avec le plus petit budget du championnat, a été couronné par le titre de meilleur entraîneur de Pro B de la saison 2016-2017.
"Ça me fait énormément d'honneur. Je pense qu'à chaque fois qu'on est dans une structure où on n'a pas beaucoup de moyens, il faut faire preuve de ressources pour atteindre des objectifs, analyse Cédric Heitz. Ce sont des passages qui nous tirent vers le haut, clairement."
►Voir l'interview de Cédric Heitz