Bazancourt : inquiétude pour l'emploi chez le fabricant de coffres-forts Fichet-Bauche

Les salariés de l'entreprise Fichet-Bauche à Bazancourt (Marne) sont inquiets. Un plan social est en cours et 17 postes sont menacés. L'entreprise accumule les difficultés depuis son rachat par un fond d'investissement américain.

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Une nouvelle fois Fichet-Bauche, entreprise autrefois leader dans la fabrication des coffres-forts et portes blindées, vacille. "Le 30 avril 2019, on nous a annoncé un PSE [plan de sauvegarde de l'emploi] au sein de la société avec 17 suppressions de postes. Ça concerne toutes les catégories, autant les bureaux que la production", explique ce vendredi 24 mai Damien Lavaux, secrétaire du CE et délégué CGT.

L'entreprise est née en 1904. Elle appartient à un groupe, racheté d'abord par des Suédois, puis par un fond de pension américain en décembre dernier. "Il faut savoir que l'année dernière, quand on a été racheté par OpenGate Capital, nous avions regardé un peu sur internet par rapport à ce fond d'investissement, détaille Denis Poulet, salarié de l'entreprise depuis 1983. Quand on a vu Alphacan et puis Zodiac et bien d'autres, là où ils ont créé beaucoup de PSE, on s'est dit 'où est-ce qu'on va ?'"

"On a informé notre personnel en fin d'année dernière. On leur a bien dit 'attention, il va falloir qu'on se serre les coudes parce qu'on risque de passer aussi par un PSE'", ajoute-t-il.
 

"Adaptation au contexte"

Pour le directeur général du site, ces restructurations sont indispensables à la survie de l'entreprise. "Ces suppressions de poste sont une des mesures d'adaptation au contexte. Les autres mesures sont tout aussi profondes, puisque nous avons une stratégie de développement à quatre ans, avec l'appui de notre actionnaire, pour nous redévelopper principalement à l'export", nous indique Balthazar Nicolas par téléphone. 

Aujourd'hui, nous n'envisageons absolument pas de fermeture de site ou de fin d'activité. Nous sommes dans une période dans laquelle nous devons nous adapter mais c'est pour construire un autre avenir.
- Balthazar Nicolas, directeur général du site

Les négociations avec le personnel sont en cours. Au total, une centaine de postes doivent être supprimés sur les trois sites que compte l'entreprise en France. Le site de Bazancourt emploie lui 113 personnes.
 

 
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