Alors que la semaine européenne des mobilités commence, la région Grand Est, la SNCF et Alstom annoncent le lancement de TER hybrides pour 2021. Fonctionnant avec plusieurs sources d'énergie, la première rame sera conçue chez Alstom à Reichshoffen (Bas-Rhin) avant d'être testée à partir de 2020.
Un train 20% plus économe en énergie, c'est l'objectif que se sont fixés les nombreux partenaires réunis autour de ce projet : les régions Grand Est, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie du côté des collectivités, SNCF et Alstom du côté des entreprises. Celles-ci annoncent ce lundi dans un communiqué commun la première expérimentation d'un TER Hybride en France.
Comment ça marche Michel Chevalet ?
"Dès 2020, le premier Régiolis hybride circulera en phase d'essais avec pour objectif la réduction de 20% de sa consommation énergétique" explique le document. Ce train circulera grâce à plusieurs sources d'énergie : les moteurs thermiques, une alimentation électrique par caténaire ainsi que l'énergie stockée dans les batteries. Pour ce faire, la moitié des moteurs diesel d'une rame sera remplacée par des batteries lithium-ion de grande capacité. Ces batteries sont capables de récupérer et de réutiliser l'énergie du freinage du train.De nouvelles possibilités sont annoncées : pendant le train entre, stationne et sort des gares, les moteurs thermiques pourront être coupés, afin de réduire le bruit et la pollution sur les quais. "C'est une première étape d'un futur matériel roulant régional "zéro émission"" commente Jean Rottner le président de la région Grand Est.
Le site Alstom de Reichshoffen, spécialisée dans la construction ferroviaire, a été chargé de mettre au point ce TER hybride. Pour ce projet, les investissements s'élèvent à 16,6 millions d'euros. La mise en service commercial est annoncée pour 2021.