Un rapport d'expert complémentaire le confirme. L'adolescent Corentin Jeras, mort lors d'une intervention chirurgicale pour une appendicite en 2014 à Metz, pouvait être sauvé si l'intervention du deuxième médecin avait été rapide.
Nouveau rebondissement dans l'affaire Corentin, mort après une opération de l'appendicite en 2014 à la clinique Claude Bernard à Metz.Un rapport d'expert complémentaire vient confirmer que le deuxième chirurgien aurait bien pu le sauver en intervenant plus rapidement ou en passant la main à un autre.
L'adolescent ne souffrait même pas d'appendicite et son état ne nécessitait pas d'opération.
Mais c'était trop tard. Corentin avait une hémorragie et avait perdu beaucoup de sang. Malgré cela, il avait eu une réaction positive à un apport de sang mais un vaisseau majeur de son corps s'était mis à saigner pendant plus de deux heures.
Le médecin ne réussit pas à l'arrêter et attend trois heures avant d'appeler un autre pour l'aider qui, à son tour, maîtrise la situation en 45 minutes.
Le rapport souligne qu'un délai de "trois heures est trop long pour ce genre de traitements, qui ne doit pas dépasser les 60 minutes".
C'est donc une question de perte de temps... Aucune mise en examen n'a eu lieu pour l'instant.
Le reportage de Laurent Parisot et François Carretier :
Un rapport d'expert complémentaire le confirme. L'adolescent Corentin Jeras, mort lors d'une intervention chirurgicale pour une appendicite en 2014 à Metz, pouvait être sauvé si l'intervention du deuxième médecin avait été rapide.
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