L'entreprise pharmaceutique Merck de Molsheim a mis six cents employés au télétravail pour cause de coronavirus. Selon le directeur des opérations du site, Jean-Philippe Maurer, aucun impact négatif sur l'activité de l'entreprise n'est à déplorer.
Personne à l'horizon, ni à l'extérieur, ni dans les bureaux, depuis que le coronavirus a frappé. Tous les employés de Merck -Molsheim, 1.400 salariés, venaient travailler au bureau, jusqu'à mercredi matin, 26 février. C'est ce matin-là que tout a changé à cause du covid 19 et la réaction a été immédiate. Le directeur des opérations du site bas-rhinois de l'entreprise pharmaceutique, Jean-Philippe Maurer, nous explique comment l'entreprise a réagi et l'impact des décisions prises sur la productivité du site.
"Une salariée nous a prévenu la semaine dernière, que son conjoint avait été testé positif au coronavirus, suite à un séjour dans une zone à risque. Elle nous a appelé de chez elle, tôt le matin, ce qui nous a permis de prendre les mesures qui s’imposaient, à savoir identifier avec elle l’entourage de proximité immédiate de ses collaborateurs, auxquels nous avons demandé de travailler depuis chez eux."
"Ce qui nous importait en premier lieu, c’est la santé de nos collaborateurs. Il fallait la mettre elle en sécurité et les collaborateur"
-Jean-Philippe Maurer, directeur des opérations du site de Merck - Molsheim
Une mesure facile à prendre
"Nous avons décidé d’utiliser la modalité existante de télétravail de l’entreprise, pour demander à un maximum de collaborateurs de travailler depuis chez eux. Nous avons un accord avec les instances représentatives du personnel ; le télétravail est une chose courante pour nous, les gens sont équipés, ils ont le matériel pour travailler depuis chez eux, depuis chez un client ou une filiale du groupe, c'était donc une mesure facile à prendre.""On a sur le site deux activités assez différentes, une activité industrielle et une activité commerciale et business" explique Jean-Philippe Maurer. "Cette mesure nous a aussi permis de protéger nos collaborateurs des activités industrielles, puisqu’on les exposait à une population réduite, sur le site. La démarche était vraiment de réduire les effectifs du site au maximum, sans en interrompre l’activité."