Covid-19 : après les annonces d'Olivier Véran, les autorités du Grand Est en appellent au respect des gestes barrières

Neuf départements sur les dix du Grand Est, le Bas-Rhin faisant exception, dans le collimateur des autorités avec sans doute une extension du couvre-feu à compter du 2 janvier. Les autorités en appellent au strict respect des gestes barrières en ces fêtes de fin d'année.

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Faisant suite aux annonces du ministre de la santé Olivier Véran ce 29 décembre à 20 heures dans le JT de France 2, la préfecture du Grand Est et l'Agence régionale de santé du Grand Est ont tenu une conférence de presse. Le Grand Est est bien sous haute surveillance avec des chiffres inquiétants. "Les taux sont supérieurs à la moyenne nationale, a expliqué Virginie Cayré, la directrice de l'ARS du Grand Est, avec un taux d'incidence de 200 sur la région contre 126 au niveau national et surtout un taux de 239 chez les plus de 65 ans contre 137 en France. Les problèmes qui en découlent sont les risques d'hospitalisation importants et donc un accroissement de l'activité hospitalière."

Avec une exception notable, celle du Bas-Rhin. Pour Josiane Chevalier, préfète du Grand Est, la situation relativement stable de ce département ne tient pas du hasard. "Nous avons développé une stratégie de tests et de dépistage très ambitieuse sur ce département, des protocoles sanitaires très stricts ont été mis en place dans les Ehpad, nous avons rendu le port du masque obligatoire relativement tôt dans les rues", une stratégie payante donc d'après la préfète du Grand Est.

Les autorités de confirmer conjointement que la décision de l'extension du couvre-feu à 18 heures et non plus 20 heures sera prise le 2 janvier. Pourquoi attendre? Virginie Cayret précise que "les deux dernières semaines de décembre ont été particulières en terme de tests : beaucoup de personnes asymptomatiques se sont fait tester pour pouvoir passer Noël en famille, ce qui a produit des données erratiques, il nous faut donc un peu plus de recul pour bien comprendre les chiffres et ajuster".

 

Un maillage départemental

En effet, et c'est une bonne chose, ajoute Josiane Chevalier, "c'est le maillage départemental qui a été choisi et non plus le maillage régional pour être au plus près des territoires". Des décisions qui se prendront donc département par département en concertation avec les élus. La préfète d'ajouter, "il faut vraiment que dans le milieu familial et amical, les recommandations soient suivies, notamment les gestes barrières, pour qu'en début d'année la situation ne soit pas trop compliquées dans les hôpitaux. Il s'agit de respecter le travail des soignants."

Il faut dire que les hôpitaux restent sous tension. 471 lits de réanimation sont occupés en temps normal dans le Grand Est, aujourd'hui 600 sont nécessaires pour accueillir  les patients atteints du covid-19 mais aussi les autres "parce que nous avons fait le choix de maintenir des lits pour d'autres pathologies", explique Virginie Cayret.

 

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