Le tribunal de commerce a placé la Compagnie vosgienne de la chaussure (CVC) en redressement judiciaire, mardi 31 juillet.
La décision est tombée. Mardi 31 juillet 2018, la Compagnie vosgienne de la chaussure (CVC) a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce.
C'est la fin de plusieurs jours d'incertitude pour les 130 salariés, qui avaient appris le 24 juillet que leur société était en défaut de paiement.
Les employés ont été légèrement rassurés quant à leur sort.
Leurs salaires du mois de juillet seront versés grâce à l'AGS, le fond de garantie des salaires.
Une période d'observation de 6 mois a été décidée et un administrateur judiciaire sera nommé dans quelques jours. Le but du redressement judiciaire est de trouver un repreneur pour l'entreprise.
Le PDG Thomas Eberlé avait informé, le 26 avril 2018, qu'il ne souhaitait pas garder la CVC.
Plusieurs potentiels repreneurs seraient aujourd'hui intéressés.
Le contexte
La CVC appartient au groupe Vivarte.
Il y a un an et demi, elle a été cédée au fond d’investissement Hanse Industriekapital (HIK), une société industrielle allemande.
Cette dernière s'était engagée pour trois ans à investir dans l'entreprise CVC et a acheter une marque de chaussure.
D'après la CGT, aucun investissement n'a été réalisé contrairement à ce qui avait été annoncé.