Une nouvelle offre de touristique est en train de naître : la découverte des usines de produits alimentaires. Une petite vingtaine d'entreprises se sont fédérées pour créer les Escales du savoir-faire alsacien.
Les recettes restent un secret, mais pas le processus de fabrication de la moutarde et du Raifort. Ce matin là, un petit groupe de Mulhousiens visite l'usine Raifalsa-Alélor à Mietesheim. Une vraie découverte pour ces "touristes" d'un jour qui croyaient encore qu'u, bon tour de main était nécessaire pour créer du raifort ou de la moutarde d'Alsace.
Cela fait une dizaine d'années que l'entreprise a eu l'idée d'organiser des visites guidées. Depuis, le nombre de visites a été multiplié par quinze.
Avec ses trois millions de chiffres d'affaire, Raifalsa-Alélor n'a pas un besoin vital d'attirer de nouveaux consommateurs, mais son directeur Alain Trautmann se félicite :
En terme de notoriété, nous avons tout à y gagner puisque nous expliquons notre savoir-faire directement au consommateur. Il n'y a pas de chaîne intermédiaire et ça nous permet d'expliquer les recettes les plus agréables pour le consommateur.
En Alsace, une soixantaine d'entreprises alimentaires accueillent du public. De la charcuterie, à la confiserie en passant par les fromages ou les pâtes, la visite d'usine serait devenue très tendance.
Nous avons vu se développer des entreprises qui voulaient aussi accueillir du public. Nous nous sommes donc intéressés à ce nouvel engouement qu'on appelle le tourisme de développement économique.
Pour faire partie des Escales alsaciennes, il faut respecter une charte : avoir une boutique, être capable de montrer son savoir-faire et mettre aux normes les bâtiments. La choucrouterie Le Pic à Meistratzheim a ainsi dû réaliser de gros investissements, qui ouvre une nouvelle page dans l'histoire de l'entreprise:
En Alsace, le secteur agroalimentaire est le 3ème employeur industriel de la région.