Ce mercredi 16 mai, le collectif des personnels de l'Université de Lorraine appelait à la grève sur les campus du CLSH de Nancy, et le campus du Saulcy à Metz. Le mouvement professoral milite pour que les poursuites judiciaires envers six étudiants arrêtés jeudi 3 mai dernier soient abandonnées.
Le collectif des personnels dont l'appel à la grève a mobilisé six syndicats a décidé de faire entendre sa voix ce mercredi 16 mai 2018.
Il s'oppose à la loi ORE imposant une sélection à l'entrée en faculté, ainsi qu'à la possibilité de voir les six étudiants arrêtés jeudi 3 mai (durant le déblocage de la faculté de Nancy) être poursuivis par la justice pour injures.
Une journée de manifestation forte en revendications, où d'une part était dénoncées les violences policières dénoncées par certains étudiants au moment du déblocage de la faculté, et le filtrage des étudiants à l'entrée de l'université.
Mercredi 16 mai en #GREVE @Univ_Lorraine avec @CgtFercSup Contre les mesures policières prises par le président @mutzenhardt, pour défendre nos conditions de travail et refuser la sélection en licence - AGs 12h CLSH Nancy - Saulcy Metz #Rassemblement 14h Présidence Leopold pic.twitter.com/oy3qFZKpO0
— SupCGT Univ Lorraine (@FercSupCGT_UL) 12 mai 2018
Deux assemblées générales ont eu lieu
A 12 heures se tenaient deux assemblées générales simultanées à Nancy et à Metz, pour décider du maintien de cette grève avant les manifestations prévues à 14 heures.http://
Nouvelle AG à @Univ_Lorraine au Saulcy. Sont adoptés la grève de 3 professeurs, une requête de justification de présence de vigiles et du cadre légal, une réclamation de primes pour la surcharge du personnel et la création d'un blog. #Metzenlutte #greve pic.twitter.com/nq2SSA5fGu
— Romain Ethuin (@Rom_Etchouin) 16 mai 2018
La journée s'est soldée par une petite victoire des manifestants qui ont obtenu du président de l'université "un retrait progressif des vigiles en fonction du bon déroulement des examens".