Trois jours de gel précédés localement de pluie à la suite d'un redoux qui avait donné un feu vert prématuré au printemps. Cette combinaison a causé de nombreux dégâts chez les maraîchers et producteurs d'arbres fruitiers qui ont soufferts de ce phénomène hors norme.
Les premières fraises seront rares cette année. Et pour cause, chez Cédric Guyot, gérant du Jardin du Père Guyot, les gelées printanières de ces derniers jours ont eu un effet dévastateur en plein champ. Les gelées se sont étendues sur une longue durée, de minuit à 9h du matin. Ce qui a conduit à la perte de 10 tonnes de fraises. Soit environ 20% à 30% du chiffre d'affaires. Philippe Debert, salarié du Jardin du Père Guyot se console à la vue d'autres pousses installées hors sol. Plantés il y a très peu de temps pour donner fin juin elles devraient s'en sortir.