Grand Est : les inégalités hommes-femmes ont la vie dure

Formation, vie professionnelle et familiale, conditions de vie, retraite : trois études de l'Insee Grand Est apportent des éclairages sur les inégalités entre les femmes et les hommes de la région aux différents âges de la vie.

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Les femmes choisissent des métiers moins bien payés

Sur le marché du travail, les femmes ne tirent pas toujours avantage de leur meilleure réussite scolaire, montre l'une des études de l'INSEE. Elles sont plus nombreuses que les hommes à accepter un poste ne correspondant pas à leur niveau de diplôme.  A temps de travail égal, les habitantes du Grand Est gagnent, en 2013, 28 % de moins que leurs homologues masculins.

Moins de femmes qu'ailleurs sur le marché de l'emploi

Les taux d'activité des femmes sont dans le Grand Est (86,4 % pour les 25-29 ans, 72,2 % pour les 30-65 ans), parmi les plus faibles de France. Ils accusent plus de huit point d'écart avec ceux des hommes.

Après 60 ans, elles sont plus isolées

La seconde étude porte sur les conditions de vie. Elle montre que, parce qu'elles vivent plus longtemps, les femmes sont plus exposées au veuvage ainsi qu'aux difficultés liées à la perte d'autonomie. Parmi les 747 000 femmes âgées de plus de 60 ans habitant dans le Grand Est, 41 % vivent sans conjoint à leur domicile, contre 18 % des hommes. Passé 75 ans, plus d'une femme sur deux vit sans conjoint. 

Des retraites nettement inférieures

Dans le Grand Est, les inégalités de retraite entre femmes et hommes sont les plus fortes : les femmes âgées de plus de 60 ans perçoivent une pension de retraite moyenne de 1 188 euros bruts par mois, soit 35 % de moins que leurs homologues masculins. A cela, deux raisons : des carrières souvent incomplètes et des carrières moins rémunératrices.

Cette dernière étude se termine sur une note optimiste. Il y a du mieux au fil des générations. Les jeunes retraitées, plus diplômées que leurs aînées, ont également été plus actives et ont donc validé davantage de trimestres.
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