Grand Est : Plus d'un vétérinaire sur trois vient de Belgique !

Plus de 40 % des 1.255 vétérinaires du Grand Est ont eu leur diplôme en Belgique, c'est deux fois plus que dans le reste de la France. En Champagne-Ardenne, ils sont même majoritaires parmi les vétérinaires inscrits à l'Ordre.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Si vous avez un animal de compagnie... Il y a plus d'une chance sur trois pour que (son vétérinaire) soit belge ! Ou du moins, qu'il ait obtenu son diplôme à la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Liège. En effet, en 2016, 40,5% des 1.255 vétérinaires inscrits au tableau de l'Ordre vétérinaire de la région Grand Est étaient dans cette situation. Il faut dire que la seule école vétérinaire belge francophone n'a pas de quota, alors qu'il faut absolument passer un concours (où les places sont donc limitées) pour faire une école française. Cependant, ces diplômés belges représentent seulement 20,5 % des vétérinaires qui exercent en France.
 

Mais pourquoi sont-ils si nombreux dans le Grand Est ?

D'abord, tout simplement parce que nous ne sommes pas bien loin de la frontière belge. Ainsi, la proportion de vétérinaires belges est plus élevée dans les Ardennes, qu'en Alsace. Et les Hauts-de-France accueillaient eux-aussi 43,7 % de vétérinaires diplômés en Belgique en 2016. "Ici, C'était un peu plus près de ma famille" raconte ainsi Alexandra Gabriel, vétérinaire spécialisée dans une clinique de Reims.

Le Grand Est propose souvent de meilleures conditions de travail que la Belgique aux jeunes diplômées. Là-bas, la concurrence tire les salaires vers le bas, en particulier pour ceux qui sortent tout juste de formation. "L'année passée, je travaillais un nombre d'heure plus grand qu'ici et j'avais un salaire plus bas. C'est pas facile de s'en sortir quand on commence" explique Allison Chabotier. Par ailleurs, les structures françaises, plus souvent plus grandes, permettent également à ces jeunes diplômés d'être accompagnés dans leur début de carrière.

Voir notre reportage à Reims


Interlocuteurs : Alexandra Gabriel - Vétérinaire / Allison Chabotier - Vétérinaire / Laura Degouys - Vétérinaire / Yannick Pérennes - Vétérinaire
Johanna Albrecht / Claudine Crenn / Christiane Sgorlon
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information