Premier jour de grève des pilotes de Hop!, le point dans le Grand Est

Les pilotes de Hop! filiale d'Air France, ont pour la première fois déserté les cockpits jeudi, au premier jour d'une grève prévue jusqu'à mardi pour leurs conditions de travail, plus de 85% des vols court et moyen-courrier du groupe aérien étant toutefois assurés. Le point sur la situation vendredi

Les vols annulés ce vendredi 14 juillet au départ du Grand Est :
  • A54041 au départ de Metz à destination de Lyon
  • AF7337 au départ de Mulhouse à destination de Paris Orly
  • AF7341 au départ de Mulhouse à destination de Paris Orly
  • A53520 au départ de Strasbourg à destination de Marseille
  • A53540 au départ de Strasbourg à destination de Bordeaux
  • A54181 au départ de Strasbourg à destination de Lyon
  • AF1236 au départ de Strasbourg à destination d'Amsterdam
  • AF1436 au départ de Strasbourg à destination d'Amsterdam

Les vols annulés ce vendredi à l'arrivée dans le Grand Est :
  • AF1237 au départ d'Amsterdam à destination de Strasbourg
  • AF1437 au départ d'Amsterdam à destination de Strasbourg
  • A53541 au départ de Bordeaux à destination de Strasbourg
  • A54042 au départ de Lyon à destination de Metz
  • A54182 au départ de Lyon à destination de Strasbourg
  • A53521 au départ de Marseille à destination de Strasbourg
  • AF7332 au départ de Paris Orly à destination de Mulhouse
  • AF7336 au départ de Paris Orly à destination de Mulhouse
  • AF7340 au départ de Paris Orly à destination de Mulhouse
La compagnie offre à ses clients ayant réservé un vol du 13 au 18 juillet 2017, la possibilité d’anticiper ou de modifier leur voyage. Pour les clients qui le souhaitent, le billet pourra être reporté jusqu’au 27 juillet 2017 ou remboursé.

Précision de Hop! : les vols HOP! Air France opérés par un Airbus sur le réseau national, les vols Air France opérés par un avion Air France sur le long, moyen et court courrier, ainsi que les vols Air France effectués par une autre compagnie partenaire (KLM, Delta) ne sont pas concernés par le préavis. Seuls les vols effectués sur des appareils régionaux de la compagnie HOP! sont potentiellement concernés.

Deux syndicats totalisant 73% des voix (SNPL et FUC) sont à l'origine de cette première grève de pilotes chez Hop! depuis que la jeune filiale d'Air France a absorbé les anciennes compagnies régionales Airlinair, Brit Air et Regional. En prévision du mouvement social, la direction avait annulé 151 des 481 vols programmés, soit 31%, pour la seule compagnie Hop! jeudi. Les perturbations concernent uniquement les avions régionaux de Hop!, une entité juridique parfois confondue avec la marque commerciale "Hop! Air France" qui rassemble tous les vols court et moyen-courrier d'Air France.

Toutefois, sur l'ensemble du réseau court et moyen-courrier du groupe Air France, 87% des vols devaient être maintenus jeudi. Plus de 85% des vols doivent être assurés vendredi. Les aéroports parisiens sont touchés, comme ceux de Nantes, Strasbourg, Toulouse, Rennes, Clermont-Ferrand, Bordeaux, Lyon ou encore Marseille. Quelques vols vers l'Italie, l'Allemagne et la Belgique sont aussi concernés. En revanche,
le trafic des vols Navette est annoncé normal.

"C'est un très bon début", a commenté Armand Simon, président du SNPL Hop!, persuadé que "la grève va s'amplifier". "L'impact est réel pour la compagnie", a-t-il dit à l'AFP, affirmant que la direction a du "affréter des vols par des compagnies étrangères".

Depuis plusieurs mois, la direction mène des négociations pour élaborer une convention d'entreprise unique, la fusion ayant rendu caducs les accords des ex-compagnies régionales. Elle est parvenue à un accord avec les syndicats au sol et espère un dénouement identique avec les organisations d'hôtesses et stewards cette semaine. En revanche, elle a échoué à convaincre la majorité des syndicats de pilotes, seul le SPL (23% des voix) ayant signé un accord.

Les dernières revendications du SNPL vont "bien au-delà" de ce que la direction peut accepter, a rapporté à l'AFP Alain Malka, directeur général adjoint de la filiale, "meurtri et désolé" pour les vacanciers touchés par la grève. Le syndicat estime que ses exigences représentent "un surcoût de deux millions d'euros", à comparer aux "10 à 20 millions d'euros" de perte estimée pour six jours
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