"1500 euros avec 20 ans d'ancienneté" : les éboueurs, en grève illimitée à Colmar, veulent une hausse des salaires

Sur l'appel de Force ouvrière, les éboueurs de l'agglomération de Colmar ont entamé une grève illimitée ce jeudi 14 décembre. En pleine période du marché de Noël, les agents demandent une hausse des salaires pour faire face à l'inflation.

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Les agents de la ville et de l'agglomération de Colmar (Haut-Rhin) étaient invités à se mettre en grève ce jeudi 14 décembre. L'appel lancé par Force ouvrière a principalement été suivi par les éboueurs, présents dès 6 heures devant le bâtiment des services techniques. Alors que la période du marché de Noël bat son plein dans la cité de Bartholdi, le ramassage des poubelles ne sera pas assuré jusqu'à nouvel ordre.

Pour lutter contre l'inflation, les agents municipaux réclament une augmentation de leur salaire. Cela passe par une revalorisation de l'IFSE, la prime versée aux fonctionnaires d'État. "On est à 170 euros d’IFSE alors que d’autres collectivités comme Molsheim tournent à 540 euros, voire plus", explique Jean-Philippe Redelsperger, secrétaire général FO Colmar Agglo.

Ces derniers réclamaient une revalorisation de 300 euros, mais se sont heurtés à une réponse négative de la part de la Ville, mercredi 13 décembre. "Ils nous ont dit que, s’ils nous augmentent, ils doivent augmenter tout le monde." Pour compenser, les agents réclament la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat ou "prime Macron".

"On souhaite vivre de notre salaire"

Avec des salaires compris entre 1200 et 1600 euros, beaucoup d'éboueurs peinent à boucler les fins de mois. "Certains de mes collègues renoncent aux tickets-restaurant, d'autres se privent de mutuelle et ne peuvent se faire soigner", confie Cyril Herbert, chauffeur agent de collecte. "1500 euros avec 20 ans d'ancienneté, je ne sais pas où on peut trouver ça. Ce n’est pas de la colère, c’est un ras-le-bol."

Devant le site des services techniques de Colmar, où se tenait le rassemblement des grévistes, la tendance était à la mobilisation. "La négociation et rien d’autre" scande un éboueur. "Ne rien lâcher, sinon après, on est mort." Avec la "prime Macron", les éboueurs recevraient une prestation de 800 euros. Le syndicat Force ouvrière attend une réponse dans la journée.

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