Le concours international ornithologique Exotica, 7ᵉ édition, se tient les samedi 4 et dimanche 5 novembre au Parc des expositions de Colmar (Haut-Rhin). L'occasion de découvrir, pour le grand public, une grande variété d'oiseaux exotiques et d'échanger avec les éleveurs.
La septième édition d'Exotica, salon et concours international d'oiseaux exotiques, se tient sur deux jours au Parc des expositions de Colmar, les samedi 4 et dimanche 5 novembre. Il y aura beaucoup d'oiseaux et un peu de fleurs, mais pas de reptiles comme les années précédentes. Le Canari club de Colmar et environs (le CCCE), qui organise l'évènement, tenait à revenir aux fondamentaux, l'oiseau domestique d'élevage. Cette année, les perruches, les agapornis et les canaris sont mis à l'honneur.
Venus de Belgique, Luxembourg, Suisse, Allemagne et France, 139 exposants proposeront au public et au jury un millier d'oiseaux. Car, oui, les oiseaux seront exposés, mais aussi jugés et évalués selon un barème et des critères bien définis. C'est aussi la vocation du salon.
"C'est en quelque sorte un concours de beauté. Les oiseaux sont jugés sur le maintien, la qualité de la posture, le plumage, le dessin des couleurs qui doit être précis à certains endroits. Si un des critères fait défaut, il y a des points supprimés. Il faut au minimum 90 points sur 100 pour rentrer dans la catégorie des champions", explique Michel-Bernard Meyer, président du CCCE et organisateur d'Exotica.
Des oiseaux rares
Pour le grand public, Exotica, c'est l'occasion de découvrir des oiseaux d'habitude bien au chaud chez leurs éleveurs. Comme le hozo japonais qui ressemble à un croissant de lune. "On verra aussi le canari de 24 centimètres de long alors que tout le monde connaît le petit de 14 cm. Ou le raza qui a l'air d'être sur un starting-block toujours prêt à démarrer. Il est tout fin, pas plus gros qu'un doigt. Mon préféré, c'est le canari fife, une sorte de border en miniature", détaille Michel-Bernard Meyer.
Associé au salon, le festival national du canari de posture exposera trois races françaises reconnues par la chambre d'agriculture. Parmi elles, le canari de posture frisé. "On dirait qu'ils sortent d'un tuyau d'aspirateur pour les rendre tout ébouriffés".
Rencontres et échanges
Le public pourra admirer les oiseaux, mais aussi repartir du salon avec l'un d'eux. Ou même plusieurs. En effet, 580 oiseaux sont disponibles à l'échange. "On n'utilise pas le mot vente parce que la démarche n'est pas du tout commerciale", tient à préciser l'organisateur d'Exotica. Mais le résultat revient à peu près au même.
Le salon Exotica attire en moyenne 2000 visiteurs. Il est ouvert au grand public, aux passionnés, aux curieux et aux éleveurs. Le salon se veut une plateforme de discussions et d'échanges entre les visiteurs et les exposants. "Ils peuvent répondre aux questions du grand public pour les aider et les diriger et les faciliter dans leur choix", souligne Michel-Bernard Meyer.