Fessenheim : nouvel arrêt d'un réacteur de la centrale nucléaire

L'une des deux unités de production de la centrale nucléaire de Fessenheim s'est arrêtée automatiquement mercredi, pour des raisons qui restent à préciser mais "sans conséquence sur la sûreté et l'environnement", a indiqué EDF sur le site internet de la centrale.


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Cette interruption s'inscrit dans une série d'arrêts intervenus ces derniers mois, pointés par les organisations antinucléaires comme l'une des preuves de la nécessité de fermer la doyenne des centrales françaises. "L'unité de production n°2 de la centrale nucléaire EDF de Fessenheim s'est arrêtée automatiquement conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur", a indiqué EDF, ajoutant que cet arrêt avait été provoqué par celui de "la turbine située en salle des machines, dans la partie non nucléaire des installations". Cette turbine "entraîne l'alternateur", lui permettant de transformer l'énergie mécanique en énergie électrique, a expliqué EDF, qui n'avait pas encore identifié les raisons de l'arrêt de cette turbine.

"Les équipes de la centrale réalisent actuellement un diagnostic pour préciser les circonstances de cet arrêt, qui est sans conséquence sur la sûreté et sur l'environnement", a indiqué l'entreprise, ajoutant que l'autre unité de production de la centrale continuait à fonctionner. L'unité de production n°2 s'était déjà arrêtée automatiquement le 21 avril. Elle venait alors d'être reconnectée au réseau national, après un arrêt programmé de maintenance. L'unité de production n°1 avait également connu un arrêt automatique le 26 mai, avant d'être redémarrée deux jours plus tard. Cette même unité n°1 avait dû être mise à l'arrêt fin février de manière imprévue. EDF avait fait état d'un "défaut d'étanchéité sur une tuyauterie située hors de la zone nucléaire", sans "conséquence sur la sûreté des installations, l'environnement et la sécurité du personnel".

Fustigé par les antinucléaires, cet épisode avait aussi agacé l'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN). "Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a eu une communication plus que décalée par rapport à la réalité", a déclaré mi-avril son président, Pierre-Franck Chevet, devant des parlementaires. EDF a évoqué un "défaut d'étanchéité" alors qu'il s'agissait d'une rupture de tuyauterie dans la salle des machines, avait-il expliqué, déplorant aussi "l'empressement (d'EDF) à vouloir redémarrer vite sans vérifier tout ce qu'il y avait à vérifier". La centrale de Fessenheim, installée en bordure du Grand Canal d'Alsace, est dotée de deux réacteurs de 900 mégawatts chacun. François Hollande s'est engagé à ce qu'elle soit fermée "à l'horizon de la fin du quinquennat".
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