La camionnette du Secours Populaire de l'antenne de Mulhouse a été incendiée dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 novembre. Le véhicule, servant à la distribution de produits alimentaires, doit être remplacé rapidement. Pour cela, l'association vient de lancer appel aux dons.
Dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 novembre, un des véhicules de l’antenne de Mulhouse du Secours Populaire français a été incendié. Le véhicule, un Renault Trafic, fait partie de la douzaine de voitures qui ont pris feu cette nuit-là à la Cité Parc Gluck de Mulhouse.
La camionnette était en attente de réparation au garage Frey, à l’angle de la rue Lavoisier. Selon le gérant, les véhicules en stationnement ont été ciblés à coups de cocktails molotov, les réduisant à l'état d'épave.
Le Renault Trafic du Secours Populaire était un don l'entreprise RTE, effectué il y a 8 ans. Il a été amené chez un dépanneur en attente d'expertise. Pour l'association caritative, cette situation est très handicapante. "Il nous servait à effectuer des ramasses de produits alimentaires invendus dans les magasins partenaires, grandes surfaces, boulangerie, etc. Produits redistribués aux bénéficiaires le jour même, quatre après-midi par semaine", explique Luc Rothenflug, chargé de développement au Secours Populaire.
Système D
Depuis, l'association s'arrange comme elle peut. "On se débrouille avec notre Kangoo, mais il est plus petit que la camionnette, ce qui nous oblige à faire plus d'allers-retours. C'est notre dernier véhicule et il souffre beaucoup".
Cette perte de véhicule intervient au pire moment de l'année. Elle correspond au lancement de sa campagne des Pères Noël Verts, campagne au cours de laquelle les bénévoles redoublent d'activité pour faire des collectes auprès des partenaires, magasins, écoles et entreprises.
La situation est donc urgente. Pour financer l'achat d'un autre véhicule, le Secours Populaire fait un appel aux dons en ligne ou par dépôt de chèque à l'antenne de Mulhouse. "Notre plus grande inquiétude est le remplacement de ce véhicule. Nous savons déjà que le montant de la valorisation de l’assureur ne suffira pas à investir dans un nouveau véhicule", souligne Luc Rothenflug.