Au cours d'une conférence de presse tenue ce vendredi 14 juin, Franck Horter annonce vouloir se consacrer à l'avenir du MON et tourner définitivement la page judiciaire. Lui et trois autres membres de la famille Horter ont été condamnés pour abus de bien sociaux par le tribunal correctionnel de Mulhouse, décision dont il ne fera pas appel.
En conviant la presse ce vendredi 14 juin, Franck Horter, le directeur du MON, a souhaité s'exprimer sur un certain nombre de points, dix jours après sa condamnation par le tribunal correctionnel de Mulhouse. Lui et trois autres membres de la famille Horter ont écopé de peines de prison avec sursis allant de 8 à 10 mois pour abus de biens sociaux, abus de confiance et recel dans le cadre de la gestion du MON, le club de natation emblématique de Mulhouse.
Devant les journalistes conviés au centre d'entraînement et de formation à la natation du MON, Franck Horter, a joué l'apaisement tout en tenant à apporter un autre son de cloche que "celui dispensé dans les médias depuis quatre ans". C'est-à-dire depuis le début des déboires judiciaires rencontrés par le club.
La sanction est relative aux conventions et non à un éventuel détournement financier
Franck Horter, directeur du MON
En premier lieu, le dirigeant se dit personnellement relaxé de toutes les infractions financières concernant le MON. "Je n'ai détourné aucun euro ni eu aucun enrichissement personnel. La sanction est relative aux conventions et non à un éventuel détournement financier".
En conséquence de quoi, Franck Horter fait savoir que toute remise en cause de sa probité sera suivie immédiatement d'un dépôt de plainte contre la personne qui en serait à l'origine.
Les conventions ont été revues par la préfecture et les commissaires au compte
Franck Horter
Sur le motif de sa condamnation, il rappelle que c'est l'application des conventions liant le MON à la M2A qui est en cause. Ce qui ne manque pas de le choquer, le cadre de cette convention ayant été mis en place en 2013, avant son arrivée au MON, par le service juridique de la collectivité. "Ces conventions ont été revues par la préfecture et les commissaires au compte. Aucune de ces entités n'a remis en cause la légalité de l'application des conventions". Il se dit d'autant plus surpris par cette condamnation que la M2A "ne pouvait ignorer les risques de dévoiement dans la redistribution des subventions", rapporte le tribunal.
"Nous avons appliqué ces conventions en toute bonne foi", se dédouane Franck Horter et affirme sa volonté de les changer. Celui-ci ne fera pas appel, considérant que la peine est légère et que le tribunal a rendu son jugement de manière équilibrée. En tournant la page judiciaire, c'est donc vers l'avenir du club qu'il décide de se consacrer dorénavant avec le président de la M2A, Fabian Jordan, à qui il tend la main.