Ils ont été présentés à un juge d'instruction ce mercredi 16 novembre. Dans le cadre d'un coup de filet national.
Vaste opération anti pédophiles ce mercredi 16 novembre. Alors que 48 hommes ont été arrêtés en France dans le cadre d'une opération coordonnée par l'OCRVP (Office central de répression des violences aux personnes), on en sait plus sur l'origine géographique de certains d'entre eux.
Parmi les 48 personnes interpelées figurent deux hommes originaires de Champagne-Ardenne. Selon nos informations, il s'agirait d'un homme à Chaumont en Haute-Marne et un autre qui a été présenté à un juge à Châlons-en-Champagne, dans la Marne. Le procureur de Chaumont Denis Devallois l'a confirmé à France 3 Champagne-Ardenne.
"La personne va être déférée en effet demain jeudi 17 novembre. Nous allons demander de la placer sous contrôle judiciaire, dès demain. Elle aura une date de convocation proche. Avec des obligations de soin. Le juge des libertés et de la détention devrait le décider ainsi".
Nos confrères de Franceinfo précisent que ces hommes sont soupçonnés d'avoir téléchargé et consulté des images et vidéos pédopornographiques de manière massive. "Ils ont été interpelées en France, majoritairement mardi 15 et mercredi 16 novembre. Parmi eux figurent des élus locaux et des personnes travaillant au contact de jeunes mineurs". A Châlons et Chaumont, aucun élu ne serait concerné par ces arrestations.
De 26 à 79 ans
Toutes les personnes entendues sont des hommes, principalement âgés d'une quarantaine d'années, ajoutent nos confrères. "Le plus jeune a 26 ans, le plus âgé a 79 ans. Toutes les catégories sociales sont concernées : des élus, des ouvriers, des cadres, mais aussi des retraités. Certains présentent une démarche de "collectionneur", c'est-à-dire qu'ils conservent sur leur ordinateur des centaines, parfois des milliers de contenus pédopornographiques".
Au-delà de la consommation de contenus pédopornographiques, le but pour les enquêteurs pendant les gardes-à-vue, est de "savoir si certains de ces hommes ont pu passer à l’acte et pourraient être ainsi visés par des poursuites pour pédocriminalité".