Comme d'habitude, les cartes ont été rebattues dans la Ligue A de volley qui démarre vendredi 13 octobre : Chaumont, le champion, et Toulouse, le finaliste, n'ont pas pu garder tous leurs joueurs, redonnant de l'appétit à Tours, Paris et Montpellier.
Chaumont a dû laisser filer son capitaine, le Camerounais Nathan Wounembaina (à Tours), le Slovaque Matej Patak (en Pologne) ou encore l'Argentin Sebastian Closter (à Rennes). Mais il a gardé l'une de ses pièces-maîtresse, l'attaquant de l'équipe de France Stephen Boyer.
Encore tout jeune (21 ans), le pointu a choisi de s'aguerrir encore un peu dans le club de la Haute-Marne. Il sera l'une des rares têtes d'affiche de ce championnat une fois de plus condamné, faute de moyens financiers, à jouer les tremplins pour les ligues plus riches (Pologne, Russie, Italie, Turquie), où jouent Earvin Ngapeth (Modène) et presque tous les joueurs majeurs du "Team Yavbou".
Chaumont, qui va découvrir le très haut niveau en Ligue des champions, s'est un peu rassuré en remportant la Supercoupe aux dépens d'Ajaccio le week-end dernier. Mais le club corse, double vainqueur de la Coupe de France en titre, a dû lui aussi réduire la voilure à cause d'une baisse du budget.
A Toulouse, vice-champion l'an passé, le jeune central des Bleus Barthélemy Chinenyeze est resté. Mais le jeune passeur Antoine Brizard a quitté les "Spacers" pour la Pologne. Le libéro Nicolas Rossard a lui fait ses valises, pour Paris, l'une des équipes qui peut espérer remonter dans la hiérarchie deux ans après son dernier titre (2016), comme Tours, auteur d'un quadruplé de 2012 à 2015, qui a engagé l'entraîneur des Toulousains, Cédric Enard, également adjoint de Laurent Tillie en équipe de France.
Montpellier, deuxième de la saison régulière l'an passé, va profiter au moins d'un an de plus de la présence du très prometteur pointu Jean Patry (19 ans), vu en équipe de France cet été, et du central Daryl Bultor (20 ans).