Des religieuses des 4 coins du monde s'installent au couvent de Saint Loup-sur-Aujon

Une page se tourne dans le diocèse de Langres avec l'installation d'une nouvelle communauté.

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Les Adoratrices du Sacré Coeur de Jésus Montmartre sont en pleine installation et seront officiellement accueillies par le diocèse dimanche.
Les sœurs de la Sagesse, qui occupaient le couvent de Saint Loup-sur-Aujon, l'ont quitté en juin dernier. Le docièse s'est alors mis à la recherche d'une autre communauté contemplative, d'abord pour apporter une valeur spirituelle au diocèse et surtout pour éviter que le couvent de St-Loup ne soit vendu en-dehors du cadre ecclésial.
Aujourd'hui elles sont 9 des quatre coins du monde (Australie, Angleterre, Irlande, Pérou, Equateur, Nouvelle-Zélande…) à être arrivées en Haute-Marne et sont en train progressivement de s'installer dans les lieux.

Découvrez notre reportage dans le 19/20

Découvrez ici la présentation des Adoratrices du Sacré-Coeur de Jésus de Mont-martre, osb par le Père François Touvet, curé de Langres:

Les Adoratrices du Sacré-Coeur de Jésus de Montmartre, osb

La Congrégation a été fondée en 1898 à Montmartre par Adèle GARNIER, en religion : Mère Marie de Saint-Pierre.
En 1901, après le vote des lois sur les associations et les congrégations, les premières moniales furent expulsées de France. L’archevêque de Paris, le Cardinal Richard, les confia à la bienveillance paternelle de l’archevêque de Westminster (Londres), le Cardinal Vaughan.
A Londres, elles s’installèrent tout d’abord à Notting Hill dans une petite maison. Puis l’archevêque leur suggéra de s’installer dans un immeuble situé à Tyburn, en pleine ville, au coin de Hyde Park. Il s’agit du Montmartre (= mont des martyrs) de Londres : en effet, pendant 600 ans, c’est là que furent exécutés les condamnés à mort, en particulier plus d’une centaine de martyrs de 1535 à 1681, dans le cadre de la persécution que menèrent contre les catholiques le roi Henri VIII puis sa fille la reine Elisabeth Ière. Les prêtres, et aussi des fidèles qui avaient pu aider un prêtre, étaient condamnés à être écartelés et pendus. Sur le trottoir près de Marble Arch, on trouve une plaque indiquant l’emplacement du Tyburn Tree, le gibet de Tyburn.
La communauté accueillit régulièrement de nouvelles moniales. Au milieu du XXè siècle, après l’élection d’une Mère Générale britannique, une partie des soeurs, les françaises, quittèrent la communauté pour la France. C’est le début d’une autre congrégation, les « Bénédictines du Sacré-Coeur de Montmartre » (BSCM) qui ont obtenu, avec l’aide d’un nouveau fondateur, le Père Le Guillou, op, l’approbation de nouvelles constitutions, et qui sont bien connues en France pour y avoir plusieurs implantations.
Les soeurs de Tyburn, elles, veulent rester fidèles au charisme de leur fondatrice. Elles ont conservé à Londres, dans la cour du couvent, la tombe de leur Mère. Par son intercession, de nombreuses grâces ont été obtenues et consignées par écrit.
Elles gardent aussi très précieusement les reliques des martyrs de Tyburn. Le couvent est un lieu de pèlerinage.
La Congrégation a ouvert plusieurs fondations ces dernières années : en Ecosse, Irlande, Australie, Nouvelle Zélande, Pérou, Equateur, Colombie, à Rome, et au cours de cette année 2013 au Nigeria et maintenant en France à Saint-Loup-sur-Aujon.
Tyburn Convent (Londres)
En 1998, centenaire de la fondation de la Congrégation. Prière sur la tombe de Mère Marie de
Au cours de l’automne 2012, Monseigneur Philippe GUENELEY, Evêque de Langres, déplorant l’absence de toute communauté contemplative dans son diocèse et le risque de voir le couvent de Saint-Loup être vendu en dehors du cadre ecclésial, a cherché une communauté. Les Adoratrices du Sacré-Coeur de Jésus de Montmartre, osb, par leur Supérieure Générale, Mère Marie-Xavier, ont répondu avec empressement et grand intérêt à cette invitation puisque le village de Saint-Loup se trouve à environ 30 kilomètres de Grancey-le-Château. Lieu de silence au coeur de la campagne haut-marnaise juste à l’Ouest de la ville épiscopale de Langres, situé aussi à 15 kilomètres d’un carrefour de 3 autoroutes, donc accessible facilement depuis Lyon et Dijon, Metz et Nancy, Paris, Troyes et Reims.
Elles veulent offrir dans ce nouveau monastère un lieu d’accueil au coeur de la région où est née leur fondatrice. Elles pourront ainsi mieux faire connaître celle dont la cause semble bien avancer à Rome. Par la vie liturgique, l’adoration permanente du Saint-Sacrement et l’hôtellerie monastique, elles offrent ainsi au diocèse de Langres une grâce exceptionnelle. Elles veulent, selon leur charisme enraciné dans le voeu national (1873) prier non seulement pour le Pape et l’Eglise, mais aussi pour la France et ses dirigeants. Elles s’engagent à prier chaque jour pour la sanctification de l’Evêque de Langres et des prêtres du diocèse, à participer à leur manière à la nouvelle évangélisation voulue par les Papes Jean-Paul II et Benoit XVI et maintenant François, et apporter leur contribution à l’éveil des vocations.

(source : Service Diocésain Information Communication)

 

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