Le Parc national des forêts de Haute-Marne et Bourgogne fait les yeux doux aux entreprises écoresponsables. Plusieurs start-ups de la Greentech viennent de le visiter pour peut-être un jour s'y installer.
C'est la première fois qu'un séminaire comme celui-ci se tenait au Parc national des forêts, en ce mois d'avril 2022. Un événement destiné aux start-ups évoluant dans la sphère écologique. Le but ? Créer une dynamique économique avec l'implantation potentielle d'antennes de ces jeunes entreprises.
"Nous voulons montrer tout le potentiel du Parc national à des entreprises qui ne le connaissent pas nécessairement. Nous avons bien évidemment vérifier auprès des communes du Parc si elles étaient en mesure de les accueillir à terme, et c'est le cas, des locaux sont disponibles et il y a une vraie qualité de vie sur le terrain, qu'il n'y a pas nécessairement ailleurs," explique Philippe Puydarrieux, directeur du Parc national des forêts.
Une première sélection d'entreprises
Cinq entreprises ont été sélectionnées pour cette première édition : BeeGuard qui surveille l'activité et la santé des abeilles grâce à une intelligence artificielle basée sur les ruches. Mycophyto, une entreprise qui permet le renforcement des cultures à l'aide de production de champignons. Gaïago qui fabrique et commercialise des outils de revitalisation des sols. Odyssée durable, qui forment aux questions écologiques et enfin Ecotree, qui travaille à la valorisation écologique et économique de la forêt française et sa biodiversité.
"Nous travaillons essentiellement avec des forêts privées qui représentent deux tiers du territoire français. C'est la première fois qu'une entité publique comme le Parc National des forêts pense à nous. Cela pourrait être intéressant de s'implanter ici pour rencontrer de nouveaux acteurs de la filière bois par exemple", explique Anabelle Le Corfec, responsable innovation chez Ecotree.
Avant d'ajouter :"Nous sommes essentiellement implantés en Bretagne et un peu dans le centre de la France, mais nous cherchons à venir en Grand Est, ça pourrait donc être une belle opportunité. "
Si l'expérience aboutit, de nouveaux séminaires, comme celui-ci, pourraient avoir lieu dans les prochains mois.