De la neige et du soleil, il n’en fallait pas plus au réalisateur Léo Ginailhac et à ses amis pour avoir l’idée d’une nouvelle vidéo. Cette fois-ci, ces acolytes, habitués du buzz, ont chaussé leurs skis pour une course endiablée au travers des vignes et coteaux de Champagne.
Alors que les automobilistes champardennais croisaient les doigts pour ne pas passer sur une plaque de verglas ou être retardé par un accident, la semaine dernière, la neige a une nouvelle fois inspiré le réalisateur Léo Ginailhac et ses amis. Accompagné d’un drone et d’un DJ, 12 skieurs ont dévalés les vignobles de Chamery dans la montagne de Reims, avant de faire un tour au milieu des champs près de Mesneux. "On n’avait pas vu autant de neige depuis le tournage du clip ski Reims en mars 2013 ! On a sauté sur l’occasion pour faire quelque chose de plus grand" explique le réalisateur "le grand soleil surprise de jeudi nous a motivé".
Ce n’est pas la première fois que Léo Ginailhac et son équipe profitent de la neige pour sortir les skis. En 2013, il s’était déjà fait remarqué en postant une vidéo tournée dans les rues de Reims. En 2017, c’était en patinant sur le canal gelé de la Cité des Sacres qu’ils avait fait le tour du web.
25 volontaires rassemblés en 24 heures
Pour se démarquer de ses dernières péripéties hivernales, cette fois-ci, Léo Ginaihlac a vu grand : skieurs, snowboardeurs, pilotes, photographes, DJ, saxophoniste, danseuses et bien sûr équipe vidéo, 25 personnes ont participé au tournage. Et le rémois Yuksek a prêté son titre Sunrise pour le montage vidéo. Mais cette "expérience extraordinaire" a tout de même valu quelques chutes aux volontaires.
Et n’est pas au goût de tout le monde.
Sur Youtube, quelques internautes n’apprécient pas cette escapade dans les vignes. "Allez à la montagne là ou vous n'allez pas dégrader des champs et des cultures ! Un beau gros manque de respect !" a par exemple écrit Jean.b D. L’équipe explique cependant avoir roulé (et skié) sur un chemin au milieu des champs à Mesneux. Quant aux vignes, "il n’y a eu absolument aucun dégât, aucun pied de vigne touché, aucun fil de fer tordu" ajoute Léo Ginaihlac qui travaille lui-même dans le champagne.Voir la vidéo